Sep 29

Première table ronde des Vendémiaires citoyennes : « Quel avenir pour les Pyrénées-Orientales »

2016 13 sep Vendémiaires Invitations

Les Vendémiaires Citoyennes de samedi 8 octobre 2016 à Camélas (domaine de Bellavista, entre Thuir et Corbère), co-organisées en partenariat par les groupes d’appui de La France Insoumise, le RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) et le Parti de Gauche 66, débuteront par une table ronde sur la situation du département. Elle durera de 10 heures 30 à 12 heures 30.

Elle est intitulée « Quel avenir pour les Pyrénées-Orientales ? ». Elle sera animée par plusieurs intervenants : Christian BLANC ancien conseiller général des Pyrénées-Orientales et ancien maire des Angles, Christophe EUZET universitaire à l’Université de Perpignan Via-Domitia, Yves BENASSIS syndicaliste CGT dans le secteur de la santé, Muriel RESSEGUIER conseillère régionale du Parti de Gauche de Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées.

Les questions de l’emploi, de l’environnement, du tourisme, de l’agriculture, de la solidarité seront entre autres abordées. Les Pyrénées-Orientales cumulent les difficultés avec plus de 36 000 chômeurs de catégorie A (ils étaient 19 000 il y a 10 ans, un quasi doublement !). Soit un taux de chômeurs de 16%, le pire de la France métropolitaine ! La mal est véritablement structurel avec la progression continue du chômage des jeunes de moins de 25 ans et l’enracinement du chômage dans la durée avec plus de 29 000 chômeurs inscrits depuis plus d’un an.

Comment mettre fin à ce paradoxe d’un département cumulant les difficultés mais possédant un potentiel de développement écosocialiste considérable ? Ce sera l’objet de cette table ronde des Vendémiaires citoyennes consacrées à La France Insoumise, mouvement qui accompagne la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles de 2017. Il s’agit de construire une alternative aux politiques libérales, qu’elles soient locales ou nationales.

Dans les Pyrénées-Orientales, comme partout en France, la France Insoumise pour le peuple souverain !

Entrée libre.

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Sep 29

Après deux quinquennats de casse, quelle école pour la 6° République ?

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Le cercle du Conflent du Parti de Gauche organise une conférence / débat sur l’éducation à Prades, mercredi 5 octobre 2016, salle Eyt (rue San Juan de Porto Rico), à partir de 19 heures.

Le thème sera « Après deux quinquennats de casse, quelle école pour la 6° République ? ».

Francis DASPE, président de la Commission nationale Education du Parti de Gauche et co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 66, présentera son nouveau livre, « Manifeste pour l’école de la 6° République » (éditions du Croquant, avril 2016).

Cinq ans après l’engagement du candidat Hollande à consacrer à l’école les moyens qui lui avaient été retirés par Nicolas Sarkozy, cet ouvrage établit un inventaire de la continuité entre la politique éducative de la droite et de l’actuel gouvernement : mise en place des rythmes scolaires, contre-réforme du collège, remises en cause de la gratuité, de l’égalité et de la laïcité.

À un an de l’élection présidentielle, c’est l’occasion de la formulation d’un autre projet pour l’école dans une autre République.

Entrée libre.

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Sep 27

Les Vendémiaires citoyennes des Pyrénées-Orientales mettent à l’honneur La France Insoumise

2016 13 sept Vendémiaires Programmes A5

Les groupes d’appui de La France Insoumise, le RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) et le Parti de Gauche 66 co-organisent en partenariat les Vendémiaires Citoyennes. Cette première édition se déroulera samedi 8 octobre 2016 à Camélas (domaine de Bellavista, entre Thuir et Corbère), à partir de 9 heures 30.

La première édition de ces Vendémiaires citoyennes sera consacrée à La France Insoumise, mouvement qui accompagne la candidature aux Présidentielles de 2017 de Jean-Luc Mélenchon. La journée alliera débats politiques, moments conviviaux et animations musicales.

Elles seront marquées par la tenue de deux tables rondes. Celle du matin sera consacrée aux questions locales : « Quel avenir pour les Pyrénées-Orientales ? » (10 heures 30 à 12 heures 30). Celle de l’après-midi, intitulée « Ensemble nous pouvons tout ! », abordera les enjeux nationaux.

Dans les Pyrénées-Orientales, comme partout en France, la France Insoumise pour le peuple souverain !

Entrée libre.

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Sep 23

Le Parti de Gauche 66 prépare les Présidentielles et les Législatives dans un même élan

PG sans FG

Le Parti de Gauche 66 participe pleinement à la dynamique de « La France Insoumise », mouvement citoyen et politique qui accompagne la candidature aux Présidentielles de Jean-Luc Mélenchon. La création de groupes d’appui permet à « La France Insoumise » de se déployer sur l’ensemble des espaces militants du département.

Présidentielles d’avril/mai 2017 et Législatives de juin 2017 relèvent d’une même logique, éminemment nationale ; elles ne peuvent donc être disjointes. L’amplification des crises, économique, sociale, écologique ou démocratique, impose la nécessité d’une véritable alternative aux politiques menées lors deux derniers quinquennats.

La France Insoumise présentera des candidats aux Législatives. Pour celles-ci, le PG 66 met à disposition des propositions de candidatures pour les 4 circonscriptions des Pyrénées-Orientales. Validées par les instances départementales du PG 66, elles respectent strictement la parité.

1° circonscription : Francis DASPE, Carole GOHIER

2° circonscription : Armelle GUILLEMOT, Jérôme POUS

3° circonscription : Nicolas SANCHIS, Lucie CHILLON

4° circonscription : Catherine DAVID, Dominique GUERIN

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Sep 23

Campagne d’action Education du PG 66

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Le Parti de Gauche engage une campagne d’action sur l’éducation en s’appuyant sur la parution aux éditions du Croquant d’un livre sur l’école de Francis Daspe, président de la Commission nationale éducation du PG et responsable département du PG 66,  co-écrit avec Paul Vannier, Secrétaire national l’éducation du PG. Il est intitulé « Manifeste pour l’école de la Sixième République ».

Cet ouvrage établit un inventaire des renoncements d’un quinquennat se caractérisant par une continuité avec les politiques mises en œuvre par la droite : mise en place des rythmes scolaires, contre-réforme du collège, remises en cause de la gratuité, de l’égalité et de la laïcité. À un an de l’élection présidentielle, la formulation d’un autre projet pour l’école est faite : une école républicaine et laïque, des savoirs et des qualifications, de l’égalité loin des déterminismes scolaires et sociaux, de la citoyenneté.

Plusieurs réunions publiques sont prévues : mardi 27 septembre à Thuir (MJC, 19 heures), mercredi 5 octobre à Prades (salle Eyt, 19 heures), mercredi 12 octobre à la librairie Torcatis à Perpignan (rue Mailly, 18 heures), mercredi 16 novembre à Angoustrine (salle municipale, 19 heures).

Cette campagne d’action associe actions de terrain (diffusion de tracts, collage d’affiche) et réflexions de fond (communiqués d’actualité, tribunes dans les médias nationaux comme Marianne http://www.marianne.net/agora-loi-el-khomri-se-decline-education-nationale-ppcr-100245722.html ou Politis http://www.politis.fr/articles/2016/08/linvestissement-educatif-au-coeur-des-contre-reformes-liberales-35250/  ).

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66 et président de la Commission nationale Education du PG

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Sep 17

L’impasse du Grand Domaine skiable enfin reconnue

Cerdagne Capcir

Le Parti de Gauche 66 se félicite que le projet de Grand Domaine skiable fasse désormais partie du passé.

L’exposé que nous avions établi au sein du collectif sur ses conséquences néfastes autant pour l’économie que pour l’environnement et la cohésion du territoire a fini par ramener à la raison les quelques élus qui le portaient.

Il est maintenant temps de se mettre au travail pour envisager d’autres voies de développement pour notre territoire de montagne. Le Parti de Gauche s’investira pour mener des projets écosocialistes porteurs d’avenir (énergies renouvelables, transport, agriculture, économie sociale et solidaire, culture, services publics, promotion des pratiques douces et moins invasives telles que le ski de randonnée ou la marche etc.).

C’est aussi la preuve que la mobilisation citoyenne, dès qu’elle est enclenchée et organisée collectivement, peut venir à bout de décisions soumises sans consultation préalable par quelques élus semblant ignorer la démocratie locale et participative. Cette démarche à sens unique, utilisée en dépit du bon sens à l’échelle de la Cerdagne et du Capcir à l’égal de l’article 49.3, ne pouvait que conduire à l’échec et à l’impasse d’un tel projet.

Ne nous soumettons plus ! Rassemblons-nous pour faire vivre la démocratie autour d’une 6e République qui établira des règles plus respectueuses de la volonté des citoyens, notamment en Capcir, Cerdagne et Haut-Conflent.

Nicolas SANCHIS, délégué du PG Cerdagne/Capcir

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Sep 11

La majorité départementale socialiste sera-t-elle dans la rue contre la loi El Khomri ?

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A Perpignan, le 11 / 09 / 2016,

Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien le plus résolu au mouvement interprofessionnel de grève contre la loi Travail El Khomri de jeudi 15 septembre 2016.

La loi El Khomri constitue une arme redoutable contre le pacte social et républicain issu de la charte du Conseil National de la Résistance et des conquêtes du combat ouvrier, notamment par l’inversion de la hiérarchie des normes et le modèle de précarité généralisé en découlant. L’heure est plus que jamais à la résistance et à la fronde.

Le PG 66 se demande s’il y aura jeudi 15 septembre des socialistes de la majorité départementale des Pyrénées-Orientales dans la rue pour demander le retrait de la loi Travail El Khomri. Après tout, leur « initiation et leur échauffement à la fronde » contre la majorité socialiste régionale de Carole Delga à l’occasion de la manifestation de samedi dernier sur le nom de la nouvelle région ne sont-ils pas susceptibles de donner des espoirs, même les plus insensés ?

Le PG 66 ne se pose cependant pas la question de la présence d’élus de droite : la loi Travail El Khomri est de droite. Clairement et sans ambiguïté…

Alors camarades socialistes, être frondeur ou ne pas être (socialiste…) ? Telle est la question fondamentale ! Rendez-vous jeudi 15 septembre à 10 heures 30 place de Catalogne à Perpignan ? Chiche !

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66

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Sep 11

GRAND ÉCART ENTRE MARCHÉ ET FORTERESSE. LE BREXIT ET L’UNION EUROPÉENNE

Tribune parue dans L’Humanité le jeudi 8 octobre 2016

L'Humanité

par Francis Daspe Secrétaire général de l’Agaureps-Prométhée

 

Le résultat du référendum en Grande-Bretagne a montré une fois de plus le rejet des peuples à l’encontre de l’Union européenne. Mais les enseignements du Brexit ont été souvent hâtifs. Les vaincus ont tenté de réécrire le match pour en invalider le verdict populaire, comme en 2005 à l’issue du référendum en France par l’intermédiaire du traité de Lisbonne. Au motif que les hérauts du Brexit Nigel Farage, de Ukip, et Boris Johnson, du Parti conservateur, ont fui leurs responsabilités, certains en ont profité pour délégitimer toute remise en cause de la construction européenne telle qu’elle est.

En réalité, la voie du Brexit anglais est introuvable. Ses partisans ont construit leur campagne en utilisant des arguments encore plus libéraux que l’UE elle-même. C’est impossible, et ce d’autant plus que les gouvernements anglais ont dès leur entrée, en 1973, tout fait pour accentuer la dérive libérale pour imposer leur vision d’une Europe marché. La pente était cependant antérieure, comme l’indiquait Pierre Mendès France devant l’Assemblée nationale à l’occasion du débat du 18 janvier 1957 relatif à la ratification du traité de Rome (texte auquel il s’était opposé) : « Le projet du marché commun, tel qu’il nous est présenté, est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. »

Dans un même temps, ils ont surfé sur les peurs liées aux flux migratoires. Avec là aussi un contresens identique. L’Europe forteresse est déjà bien une réalité pour la libre circulation des personnes. Les Anglais se rendent compte que l’UE ne les protégerait pas davantage des flux migratoires, car c’est déjà une Europe forteresse. Pas plus également car, en cas de conflits d’intérêts, l’Europe forteresse s’incline devant l’Europe marché. On le voit avec la libre utilisation de la force de travail dans une logique de dumping social et fiscal. Cette liberté de circulation spécifique ne vise bien entendu pas à rapprocher les peuples, mais bien à attiser les concurrences et les tensions pour créer les conditions d’un profit capitaliste maximal.

Le cas des travailleurs détachés l’a illustré. Les velléités d’aligner davantage les régimes des travailleurs détachés sur ceux des pays d’accueil se sont heurtées à un double obstacle. D’abord celui du maintien de l’assujettissement des travailleurs au régime de sécurité sociale du pays d’origine qui garantit l’extorsion de la plus-value par les oligarchies ; ensuite le refus des pays de l’Est auxquels il avait été conseillé au moment de leur entrée dans l’UE, en 2004 et 2007, de faire du dumping social et fiscal leur seul argument de compétitivité. Cette apparente schizophrénie entre Europe marché et Europe forteresse est en réalité une complémentarité de l’ordo-libéralisme, levier contemporain de la lutte des classes. Ce grand écart au final coordonné démontre qu’il n’existe qu’une seule critique possible de l’Union européenne : de gauche et populaire, comme ce fut le cas lors du référendum sur le TCE du 29 mai 2005.

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Sep 06

Le nom de la nouvelle région ou la stratégie de l’écran de fumée

LR MPy

Le nom de la nouvelle grande région est un os à ronger. Sous l’écume identitaire, le vieux monde politique local, celui des connivences et des zigzags, se délecte des postures.  Sans doute pour mieux occulter les urgences économiques, sociales et politiques de la région et du département ? Plus sûrement pour tenter de se persuader de son importance pourtant bien érodée.

A la source de la polémique, la réforme territoriale

Les évidences doivent être inlassablement répétées, tant certains seraient devenus amnésiques. Il n’est pas possible de ne pas réaffirmer en préalable son opposition à la réforme territoriale qui a conduit à la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Cette nouvelle région est un objet politique sans unité et sans cohérence. Même les partisans affichés de la réforme, une fois élus ou réélus, conviennent du caractère surdimensionné et factice de cette nouvelle région.

Un double objectif a présidé à cette réforme territoriale.  Il y avait la volonté d’instaurer une vision technocratique visant à éloigner le citoyen des décisions politiques, en rétrécissant la démocratie de proximité et en réduisant à la portion congrue les communes et les départements. L’autre objectif était d’imposer une cure d’austérité aux collectivités locales. Ces deux objectifs correspondent aux recommandations de l’Union européenne. Une réforme territoriale qui avait été engagée par Nicolas Sarkozy avant d’être portée par François Hollande…

Les pompiers pyromanes

 

Les dirigeants socialistes du département soutiennent le mouvement de contestation contre le nom d’Occitanie. Ils veulent certainement faire oublier que leurs parlementaires se sont empressés de voter la réforme territoriale. Trahissant de la sorte le dernier combat politique de Christian Bourquin qui avait fait de la fusion un casus belli.

Il y a sans aucun doute la volonté de redorer quelque peu leur blason pour faire oublier l’acceptation de mesures impopulaires. Les parlementaires socialistes des Pyrénées-Orientales n’ont jamais eu la velléité d’être des frondeurs.

On doit aussi prendre en compte l’existence de règlements de comptes internes au niveau régional au sein Parti socialiste : la fédération départementale des Pyrénées-Orientales a gardé une dent contre Carole Delga en raison des conditions de constitution de la liste entre les deux tours. Ils ont servi de variable d’ajustement, avec 2 élus PS pour 4 élus Nouveau Monde !

Dans ces conditions, les pyromanes de la réforme territoriale et de la fusion ne sont pas habilités à se transformer par magie en pompiers du nom de la nouvelle grande région.

Reniements, alliances contre-nature, hypocrisies

 

D’autres ont oublié leurs engagements et leurs convictions. Ce fut le cas par exemple du subterfuge politicien du nom du département utilisé comme contrefeu par les écologistes. Après avoir continument flatté au cours de la campagne des Régionales tous les relents identitaires régionalistes, voilà qu’une fois élus ils en viennent à déclarer que le nom de la région ne constitue pas l’enjeu essentiel : ce serait le nom du département qu’il faudrait changer. Sur lequel ils n’ont, bien évidemment, pas prise. Ou comment refiler la patate chaude aux autres, tout cela pour éviter de cliver avec Carole Delga. Que ne ferait-on pas pour des vice-présidences et une participation à l’exécutif régional ! Alors qu’ils n’ont pas été élus pour ça… Je pense au désarroi de catalanistes sincères avec des préoccupations sociales réelles… Ou comment retourner dans l’ancien monde politique des combinaisons et des opportunismes !

D’autres ont sauté sur l’occasion pour instrumentaliser la question non sans arrière-pensées.  C’est le cas par exemple des appels incantatoires à l’union la plus large. Ce qui revient à verser dans des alliances contre-nature, incarnées par des collectifs qui amalgament joyeusement incompatibilités et antagonismes notoires. Une forme d’union sacrée, alors qu’on se réclame de Jaurès ? Ou comment se faire une place dans l’ancien monde politique des notabilités et des connivents…

 

Les pompiers sans eau

 

Une autre catégorie s’est emparée du sujet : celle des pompiers sans eau. Ces personnes comptent pour peu dans le débat public. Elles ont trouvé opportunément un moyen d’exister dans le débat public local, faute de propositions structurantes sur les questions essentielles : pauvreté, précarité, chômage, insuffisante diversification de l’économie départementale, non valorisation des atouts écologiques etc.

Il s’agit des partis catalanistes sans guère de ressort, ou des franc-tireurs isolés sans ancrage, souvent hors-sol.

 

La droite

 

La droite, à l’origine de la réforme territoriale lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, s’est jetée dans l’arène. Une double logique l’a mise en mouvement : des arrière-pensées politiciennes classiquement évidentes, la nécessité d’entretenir le clientélisme local en préservant par tous les moyens les rentes de situation. C’est bien la marque de fabrique de la droite des Pyrénées-Orientales, que l’extrême-droite voudrait supplanter dans ces travers.

 

L’ancien Monde à bout de souffle

Ce tableau de l’échiquier politique local n’est guère réjouissant. La polémique du nom de la nouvelle région aura eu au moins le mérite de révéler une fois de plus cette réalité peu reluisante.

Comment en effet ne pas mettre en évidence l’inconstance ou/et l’inconsistance d’une grande partie des représentants politiques des Pyrénées-Orientales ? Ils multiplient les postures bassement politiciennes. De la poste à l’imposture, le fossé est vite franchi. Les chemins empruntés sont souvent incompréhensibles et impénétrables.

Jouer avec le feu n’est pas très honorable. Face à l’incendie, la stratégie des écrans de fumée s’avère dérisoire. Et jamais à la hauteur des enjeux et des responsabilités.

 

Francis DASPE

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Sep 04

Le Parti de Gauche 66 demande l’abrogation de la réforme du collège

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Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien aux personnels de l’éducation nationale en grève jeudi 8 septembre 2016 contre la réforme du collège et la dégradation de leurs conditions de travail.

Source d’inégalités, destructrice des enseignements disciplinaires et synonyme de soumission des enseignants aux logiques managériales, la contre-réforme du collège est contraire à notre projet d’école de l’égalité et de l’émancipation pour tous.

Pour le Parti de Gauche 66, il est urgent de changer radicalement l’orientation des politiques éducatives et d’obtenir, comme s’y est récemment engagé Jean-Luc Mélenchon, l’abrogation de la contre-réforme du collège.

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66 et président de la Commission nationale Education du PG

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