Nov 02

Pour un collectif de soutien au Rojava dans les Pyrénées-Orientales

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Le Parti de Gauche 66 appelle à la création dans les Pyrénées-Orientales d’un collectif de soutien au Rojava.

Le Rojava (littéralement, Kurdistan de l’ouest) se situe au nord-ouest de la Syrie à la frontière turque. Depuis 2012 il s’est déclaré province autonome et se bat avec un courage exemplaire contre Daech.

Malgré les énormes difficultés liées à la guerre, la population du Rojava lutte pour réaliser une « révolution démocratique ». Une « Charte du contrat social de l’auto-administration démocratique du Rojava » de 96 points a été proclamée. Y sont portés haut les principes de l’écologie sociale radicale (démocratie directe depuis la « commune » en fonction des besoins sociaux et environnementaux avec industrie raisonnée, urbanisme contrôlé, agriculture biologique et coopératives économiques), mais aussi les valeurs féministes et anti-patriarcales, l’organisation et la défense des minorités etc.

Alors que la France est loin de faire honneur à ses valeurs de démocratie universaliste en ne soutenant pas ouvertement les forces démocratiques sur le terrain, alors que les médias ignorent cette formidable expérience, il est de notre devoir d’apporter un soutien à cette oasis humaniste dans une région du monde si troublée.

Les peuples du Rojava, qui ont l’habitude de dire qu’ils n’attendent rien des Etats et tout des peuples, nous transmettent un espoir pour le monde entier. Leur combat est le nôtre. Dans la logique de la reconnaissance politique du Rojava et du jumelage de la région Occitanie impulsée par l’élu régional du Parti de Gauche Jean-Christophe SELLIN, organisons dans les Pyrénées-Orientales un collectif de soutien au Rojava.

Pour le PG 66, Jérôme POUS et Francis DASPE

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Oct 27

Le savoir émancipateur pour l’école de la 6° République

Aurélien Saintoul Education Perpignan

Le comité de Perpignan du Parti de Gauche 66 organisait une réunion publique mercredi 26 octobre 2016 à Perpignan. Le conférencier, Aurélien Saintoul, membre de la Commission nationale Education du Parti de Gauche, agrégé de Lettres classiques en région parisienne et originaire des Pyrénées-Orientales, animait les débats sur le thème « Lettres classiques en République : enseignement progressiste ou socialement élitiste ? ».

« Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la campagne d’action sur l’éducation engagée par le PG 66 depuis la rentrée scolaire », expliquait en préalable le responsable départemental du PG 66 Francis Daspe, par ailleurs auteur du livre paru récemment aux éditions du Croquant, « Manifeste pour l’école de la Sixième République ». C’est dans la logique et le prolongement de cet ouvrage, qui en est déjà à sa 2° édition en ce mois d’octobre 2016 après épuisement de la 1° édition d’août 2016, que s’est mise en place cette campagne d’action départementale.

« A l’heure de la réforme du collège qui entérine une vision minimaliste et utilitariste des savoirs renforcée par le socle commun de compétences, l’enseignement des lettres classiques et des langues anciennes contribue à ouvrir sur l’universel et l’humanisme, à l’opposé des relativismes et des obscurantismes », estimait Aurélien Saintoul. Cet enseignement est formateur pour l’esprit critique, par exemple en étudiant comment un texte traverse l’Histoire en subissant modifications, altérations ou déformations.

Les Lettres classiques transmettent des connaissances tournées vers l’actualité et l’avenir, loin de l’image passéiste qui est parfois véhiculée. Elles permettent, selon Aurélien Saintoul, de « considérer des questions chaudes d’un œil froid ». « Par exemple, en écho aux débats du moment présent, qui sait que le dernier bastion de la romanité lors de la chute de l’empire romain au V° siècle de notre ère, romanité dont les partisans d’une Europe fermée et repliée se targuent dans une perspective exclusive, fut la Tunisie ? », questionnait-il.

Pour l’orateur, les risques d’un enseignement socialement élitiste sont infondés dès lors qu’existe un projet de société prenant en compte la réalité d’une société de classes. Dans ce cas, les menées des déclinistes, des libéraux et des nostalgiques, qui sont souvent les mêmes adeptes de l’école de la distinction sociale et de la ségrégation scolaire, sont disqualifiées. « Le projet d’école de la 6° République fondé sur l’égalité et l’émancipation évite automatiquement ces dérives potentielles ».

Aurélien Saintoul concluait après un échange stimulant avec la salle que cette question participe pleinement à la formulation, à un an de l’élection présidentielle, d’un autre projet pour l’école : une école républicaine et laïque, des savoirs et des qualifications, de la citoyenneté et de l’égalité loin des déterminismes scolaires et sociaux. Francis Daspe allait dans ce sens en précisant que « le savoir est la seule richesse qui augmente pour chacun quand on la partage entre tous ». Il est comme la République, un et indivisible. Et donc pleinement émancipateur.

 

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Oct 25

Droit de réponse du PG 66 au « rassemblement à gauche pour agir sur Perpignan »

FI JLM

Le Parti de Gauche 66 réagit au communiqué du « rassemblement à gauche pour agir sur Perpignan » diffusé sous le titre « Réunion citoyenne : rassembler à gauche ! ». Il y est indiqué, pour illustrer la diversité des participants à une réunion en date du 14 octobre, la présence de « soutiens à Mélenchon ».

 

Pour éviter toute confusion, le Parti de Gauche 66 et les groupes d’appui à la candidature de Jean-Luc Mélenchon créés dans les Pyrénées-Orientales ne participent pas à cette initiative. Celle-ci ressemble davantage à un cartel (PCF et EELV) qu’à un appel véritablement citoyen comme l’est La France Insoumise, mouvement qui accompagne la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (143 400 signataires, chiffre qui dépasse très largement les effectifs du Parti de Gauche et de ses compagnons de route ou assimilés…).

 

Dans un souci d’exactitude et de rigueur, il convient également de dire qu’il pourra sans aucun doute se retrouver dans cet appel des militants qui font (ou feront) jonction avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon. En effet, de plus en plus nombreux sont les militants communistes s’affranchissant de l’incompréhensible stratégie de la direction nationale impulsée par Pierre Laurent les menant à des pertes de temps dommageables, voire dans une impasse. D’une manière identique, le candidat de la transformation écologique et sociale, réellement en capacité de gagner comme l’indiquent de manière convergente les sondages, est bien Jean-Luc Mélenchon, ce que les résultats des primaires qui ont eu lieu à EELV devraient intensifier.

 

Le Parti de Gauche 66, dans le cadre du mouvement de La France Insoumise, poursuit sans relâche une campagne entamée depuis le mois de février 2016.

 

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66   

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Oct 22

Soutien du PG 66 à la Wallonie qui refuse le CETA

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Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien à la région belge de Wallonie qui a décidé de ne pas signer l’accord entre le Canada et l’Union Européenne, le CETA. Plus largement, il appelle à se mobiliser contre tous les accords internationaux ultralibéraux actuellement en négociation ou en projet.

Si à ce jour les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur le TAFTA ont été repoussées devant les mobilisations populaires, elles reprendront sans aucun doute en 2017 une fois passées les élections aux Etats-Unis, en France et en Allemagne.

 

Témoignage de cette hypocrisie, l’Union Européenne était en train d’adopter le CETA qui procède de la même logique que le TAFTA : celle des multinationales qui veulent s’affranchir de toute règle fixée par les Etats pour maximiser leurs profits, au mépris des écosystèmes, de la justice sociale et de la souveraineté des peuples.

 

Dans ce contexte, le « grain de sable wallon » est bienvenu. La France doit refuser cet accord et tous ses cousins germains qui vont à l’encontre de sa souveraineté populaire et nationale : elle se grandirait en emboîtant le pas à la Wallonie. La région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées devenue Occitanie a voté sa mise hors-TAFTA à la suite d’un vœu présenté par l’élu régional du Parti de Gauche de l’Aveyron, Guilhem SERIEYS.

Le Parti de Gauche 66 refuse le TAFTA, le CETA et tous les traités de libre-échange de ce genre. Il appelle à amplifier les mobilisations. Il prendra des initiatives dans les Pyrénées-Orientales pour populariser sa proposition de « protectionnisme solidaire ».

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Oct 17

Conférence/débat du PG 66 sur l’éducation avec Aurélien SAINTOUL

 

Aurélien Saintoul

Dans le cadre de sa campagne d’action sur l’éducation engagée depuis la rentrée scolaire, le Parti de Gauche 66 organise une réunion publique mercredi 26 octobre 2016 à Perpignan (19 heures, Annexe Mairie de la Gare, 4 rue Béranger).

La conférence/débat sera animée par Aurélien SAINTOUL, membre de la Commission nationale Education du Parti de Gauche, agrégé de Lettres classiques en région parisienne, originaire des Pyrénées-Orientales.

A l’heure de la réforme du collège qui entérine une vision minimaliste et utilitariste des savoirs renforcée par le socle commun de compétences, elle sera intitulée « Lettres classiques en République : enseignement progressiste ou socialement élitiste ? ».

Dans le prolongement de la parution aux éditions du Croquant du livre sur l’école de Francis Daspe, président de la Commission nationale éducation du PG et responsable départemental du PG 66, « Manifeste pour l’école de la Sixième République », il s’agira de contribuer, à un an de l’élection présidentielle, à la formulation d’un autre projet pour l’école : une école républicaine et laïque, des savoirs et des qualifications, de la citoyenneté et de l’égalité loin des déterminismes scolaires et sociaux.

Entrée libre.

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Oct 15

Le PG 66 demande la vérité sur le massacre du 17 octobre 1961

PG sans FG

Le 17 octobre 1961, vers la fin d’une guerre d’Algérie qui ne voulait pas encore avouer son nom et sa réalité, Paris fut le théâtre d’un massacre décidé par le Préfet de police de l’époque, un certain Maurice Papon. Ce jour là, des milliers d’Algériens, venus en famille, manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé.

Égalité de traitement, droit à l’indépendance, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes étaient leurs revendications. Les charges de police furent particulièrement violentes appuyées par la police auxiliaire, sorte de milice d’état. Pour l’historien Benjamin Stora, plusieurs centaines de personnes perdirent la vie pour avoir eu le mauvais goût d’exiger le respect de leurs droits. Sans compter les arrestations, les emprisonnements et les disparitions qui suivirent durant plusieurs jours.

En ces temps incertains, il importe plus que jamais de prendre de la distance vis-à-vis des discours haineux et de se garder de conclusions hâtives. A l’occasion de ce 55° anniversaire, le Parti de Gauche 66 exige la vérité sur ce crime d’Etat. La vérité ne pourra être connue qu’à partir du moment où les archives seront ouvertes et en libre accès aux historiens.

Ce triste anniversaire doit être en effet l’occasion de demander à ce que la vérité émerge au-delà des histoires officielles arrangées. C’est une des conditions pour un véritable apaisement des relations des deux bords de la Méditerranée, enjeu fondamental de notre vivre-ensemble républicain. Les Pyrénées-Orientales et Perpignan sont directement concernées.

 

Catherine DAVID et Francis DASPE, co-secrétaires départementaux du PG 66   

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Oct 14

Le PG 66 contre les traités de libre-échange, pour le protectionnisme solidaire

Grand-Marche

Le Parti de Gauche 66 appelle à se mobiliser contre tous les accords internationaux ultralibéraux actuellement en négociation ou en projet.

Si à ce jour les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur le TAFTA ont été repoussées devant les mobilisations populaires, elles reprendront sans aucun doute en 2017 une fois passées les élections aux Etats-Unis, en France et en Allemagne. Témoignage de cette hypocrisie, l’Union Européenne est en train d’adopter le CETA, traité de libre échange avec le Canada.

 

Le CETA procède pourtant exactement de la même logique que le TAFTA : celle des multinationales qui veulent s’affranchir de toute règle fixée par les Etats pour maximiser leurs profits, au mépris des écosystèmes, de la justice sociale et de la souveraineté des peuples. Il ne tient aucun compte du principe de précaution, met gravement en danger l’agriculture et le climat, ne protège pas les services publics de la mise en concurrence, porte atteinte à la souveraineté des Etats à travers le pouvoir dévolu au système d’arbitrage fonctionnant toujours en faveur des multinationales.

Ce traité sera soumis à l’approbation des États membres le 18 octobre prochain : la France doit refuser cet accord qui va à l’encontre de sa souveraineté populaire et nationale.

 

Le Parti de Gauche 66 refuse le TAFTA, le CETA et tous les traités de libre-échange de ce genre. Il appelle à participer à la journée de mobilisation nationale contre le TAFTA et le CETA ce samedi 15 octobre 2016.

Au-delà, il prendra des initiatives dans les Pyrénées-Orientales pour populariser sa proposition de « protectionnisme solidaire ».

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Oct 12

L’exemple des luttes sociales locales aux Vendémiaires de La France Insoumise

Dominique Guérin LS Vendémiaires

Un des moments forts des Vendémiaires citoyennes de La France Insoumise des Pyrénées-Orientales de samedi 8 octobre à Camélas fut en début d’après-midi la séquence témoignages d’acteurs de luttes sociales dans le département animée par Dominique Guérin. En effet, l’articulation des luttes sociales et des débouchés politiques est une condition nécessaire à la réussite d’une véritable alternative politique. Cette dernière est la raison d’être de la candidature de Jean-Luc Mélenchon et de l’activité militante de La France Insoumise.

Face à l’aggravation des crises économiques, sociales, écologiques et démocratiques, la lutte des classes reste à l’ordre du jour dans les Pyrénées-Orientales. Le rabot de l’austérité fait sentir ses effets. C’est dans cet esprit et cette logique que les Vendémiaires Citoyennes ont mis en exergue les luttes sociales du département.

Les Postiers de Thuir et Rivesaltes ont dû affronter des conflits sociaux extrêmement durs et longs. Les représentants de Sud Solidaires, Sylvie Humbert, Augustin Fons, Ludovic Jeanneau et Pierre Raymond, ont tour à tour montré la logique managériale et marchande qui rétrécit le service public postal.

Une même logique managériale et marchande à l’œuvre à l’hôpital Thuir fut décrite par Jeanne Rousseau de la CGT. Elle créée des situations intenables aussi bien pour les patients que les personnels. Jérôme Pous au nom de Solidaires complétait le tableau pour la santé en dénonçant les situations que l’on peut assimiler à de la « maltraitance institutionnelle » qui découlent de ces politiques à courte vue.

L’intersyndicale des Impôts avec Henri Vilaro (FO), Josy Pages  et Hélène Rieubernet (Solidaires) ont évoqué la lutte qui s’est caractérisé notamment par le blocage pendant 6 semaines du centre des impôts Côte vermeille de Perpignan. Le recul du service public, avec la réduction de l’accueil des usagers ou la fermeture de trésoreries dans les zones rurales, se double d’une accentuation de la souffrance au travail avec la suppression de postes par l’application de l’austérité.

Le Collectif des Jeunes Révoltés (CJR) s’est constitué dans la mobilisation contre la loi El Khomri. Ses représentants, Kevin Courtois, Vincent Orhon et Bruno Mazel ont démontré la capacité des jeunes à se mobiliser pour des questions politiques dès lors que l’intérêt général est en jeu. La loi El Khomri correspond à un projet de société que la jeunesse ne peut pas accepter.

La ville de Perpignan a été marquée par le combat des animateurs du périscolaire pour réduire la précarité dont ils sont victimes. Cette précarité s’inscrit dans la logique de la réforme des rythmes scolaires. Sylvain Quinta, animateur du périscolaire CGT et Ghislaine Zaparty, responsable départementale de la CGT Education, qui a accompagné la lutte, ont expliqué la prise de conscience des personnels qui a conduit à la mobilisation et permis à la lutte de se développer.

Jean-Pierre Lecar pour la CGT et le collectif des chômeurs a illustré d’autres facettes de la précarité. Une autre politique fondée sur un partage des richesses différent est nécessaire.

L’urgence des luttes locales ne sauraient faire oublier d’autres urgences de dimension géopolitique. Une note internationale et internationaliste a été donnée à la séquence. José Pérez a dénoncé le scandale de la situation des territoires occupés palestiniens soumis à un blocus inhumain. Jérôme Pous, dans un même registre, a fourni des informations sur le  Rojava kurde et annoncé des initiatives de soutien dans les Pyrénées-Orientales.

            Des Pyrénées-Orientales décidément bien combatives, à l’image de La France Insoumise…

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Oct 10

Aux Vendémiaires de La France Insoumise, ensemble nous pouvons tout !

TRN Super tribune

L’après-midi des Vendémiaires citoyennes de La France Insoumise des Pyrénées-Orientales de samedi 8 octobre à Camélas était marqué par la tenue d’une table ronde consacrée aux enjeux nationaux en vue des prochaines élections présidentielles de 2017. Elle était intitulée « Ensemble nous pouvons tout ! ». Les débats ont été d’une très grande richesse. En effet, les quatre intervenants ont su faire preuve de clarté, de pédagogie et de précision.

Alain Mih a d’abord exposé la singularité de la seule offre politique novatrice dans le département, le RCP 66 ou Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales. Par deux formules, il a su définir la nature et l’objet du RCP 66. « C’est le Front de Gauche canal historique dans le sens où nous maintenons l’ambition initiale de renverser la table, et pas de se contenter de témoigner même vertueusement ou d’accompagner des pans de la gauche qui se sont ralliés au libéralisme. Lancé au moment des dernières régionales pour la constitution d’une liste de rassemblement pour une alternative aux politiques d’austérité et indépendante du parti socialiste, il préfigure avant l’heure en quelque sorte le mouvement de La France Insoumise ».

Liem Hoang Ngoc, fondateur de la NGS (Nouvelle Gauche Socialiste), a montré que les derniers partisans du « socialisme historique » ne pouvaient être qu’avec La France Insoumise. La NGS a en effet rejoint depuis le début la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles de 2017. « Face aux renoncements et aux reniements de l’actuelle majorité, nous avons fait le choix de la seule candidature qui articule projet de transformation sociale radicale et exigence républicaine ».

Francis Parny, communiste qui a lancé une pétition pour rejoindre la candidature de Jean-Luc Mélenchon et qui a recueilli 3000 signataires, a insisté sur la nécessité de ne pas rater l’occasion historique qui se présente. « A partir du socle initial d’environ 15% qui est accordé dès à présent à Jean-Luc Mélenchon, nous avons la possibilité de devenir majoritaire à gauche et de gagner les Présidentielles ». La pétition est intitulée « Communistes, nous soutenons Jean-Luc Mélenchon pour 2017 » : https://www.change.org/p/communistes-nous-soutenons-jean-luc-m%C3%A9lenchon-pour-2017

Eric Coquerel, co-coordinateur national du Parti de Gauche, a montré l’articulation propulsive de la stratégie de La France Insoumise et du contenu programmatique prolongeant L’Humain d’abord de 2012. « La stratégie du Parti de Gauche de partir dès le début de l’année s’est révélée judicieuse. Elle a permis la mise en mouvement de La France insoumise et d’occuper en grande partie le terrain idéologique en mettant en lumière nos thématiques : une constituante pour la 6° République, l’écosocialisme, le partage des richesses, la rupture avec la logique des traités européens et le plan B, un nouvel indépendantisme dans le domaine géopolitique ». Et d’ajouter : « Sans cela le débat public aurait été totalement submergé par les surenchères sécuritaires et identitaires qui donnent la nausée ».

« Ensemble tout est possible! », l’intitulé de cette table-ronde des Vendémiaires citoyennes de Camélas a bien indiqué l’horizon de toutes les insoumises et tous les insoumis des Pyrénées-Orientales fédérés par la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles de 2017, dont le prolongement sera le mois suivant les élections législatives qui seront abordées dans une même logique et dans même élan.

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Oct 09

Aux Vendémiaires citoyennes, une table-ronde sur l’avenir du département stimulante

Table ronde départementale Tribune les 5

Cinq intervenants avaient été conviés pour les Vendémiaires citoyennes de samedi 8 octobre à Camélas à participer à la table-ronde départementale du matin. Elle était en effet intitulée « Quel avenir pour les Pyrénées-Orientales? ». Rappelons que cette première édition des Vendémiaires citoyennes était organisée en partenariat par les groupes d’appui de La France Insoumise, le RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) et le Parti de Gauche 66. Tous les intervenants ont traité brillamment la question mise en débat, chacun dans leur registre et avec une très grande complémentarité.

La proposition de la 6° République fut incarnée par l’exemple de l’action par des élus, anciens et actuels. Par Christian Blanc d’abord, ancien conseiller général et ancien maire des Angles, sans aucun doute un élu Insoumis avant l’heure, qui expliqua avec conviction la manière dont il parvint à développer les régies publiques sur son territoire. Par Muriel Ressiguier ensuite, actuelle conseillère régionale de Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées. Voilà une élue qui rend compte de son activité de présidente de la Commission « Economie de proximité » : une action qui illustre par l’exemple ses choix de radicalités concrètes portées par le PG.

La situation des Pyrénées-Orientales exige plus que jamais la mise en place d’une alternative.  Comment mettre fin à ce paradoxe d’un département cumulant les difficultés mais possédant un potentiel de développement écosocialiste considérable ?

Pas d’alternative politique possible sans une réflexion approfondie sur les idées et les valeurs, autrement dit la « superstructure ». L’universitaire Christophe Euzet nous a puissamment invités à cette réflexion stimulante et indispensable. Pas d’alternative politique possible non plus sans luttes sociales qui renforcent tout projet de transformation sociale radicale. Le syndicaliste CGT du secteur Santé Yves Bénassis nous a montré la réalité de la lutte des classes et le processus de marchandisation qui réduit le périmètre d’une protection sociale républicaine. Enfin, pas d’alternative politique possible sans connaissance solide des dossiers thématiques. L’économiste et agronome Philippe Assens a exposé de manière claire et documentée la situation de l’agriculture dans le département, en faisant des propositions pour l’émergence d’un modèle d’agriculture paysanne. Sans aucun doute, le thème d’une prochaine conférence/débat à venir du RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales)…

La France Insoumise, mouvement qui accompagne la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux Présidentielles de 2017, est bien en ordre de marche dans les Pyrénées-Orientales pour élaborer une alternative aux politiques menées localement par les représentants de l’ancien monde de l’entre soi.

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