Nov 04

Urgence écologique, dérèglement climatique, responsabilité de la COP 26

Ecosocialisme PG

La 26ème conférence sur le climat (COP 26) se tient à Glasgow dans un contexte d’urgence et de crise écologiques. Les effets du réchauffement climatique sont devenus le quotidien de l’ensemble des habitants de la planète : dôme de chaleur au Canada, incendies gigantesques en Grèce, en Algérie et en Australie, inondations meurtrières en Allemagne, en Belgique et en France, sécheresses historiques en Afrique, famine à Madagascar.

Les rapports du GIEC montrent qu’il est urgent d’agir. Pour le secrétaire général de l’ONU, tout échec signerait « un aller simple vers le désastre ». Face à cette catastrophe annoncée, la solution serait de réduire les émissions à 55% d’ici 2030. Pour remplir cet objectif, il faudrait que les Etats s’en prennent directement aux multinationales du capitalisme fossile (Total, Engie, Exxon etc.) responsables à 71% des émissions de gaz ainsi qu’aux banques qui financent leurs projets.

La France prend hélas toute sa part dans le cynisme ambiant caractérisant un tel cénacle réunissant de puissants intérêts financiers. Elle appelle les gros émetteurs de gaz à effet de serre à rehausser leurs ambitions tout en promouvant activement les énergies fossiles et le nucléaire avec les gouvernements d’extrême droite climato-sceptiques, polonais et hongrois. La COP 26 a l’immense responsabilité d’organiser la bifurcation des politiques publiques mondiales. L’expropriation des multinationales de l’énergie, la socialisation des moyens de production et la planification démocratique de l’économie sont les seules solutions pour réaliser la bifurcation écologique.

Francis DASPE et Catherine DAVID, co-secrétaires départementaux du Parti de Gauche 66

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Sep 28

Non à la hiérarchie au Primaire dans l’école publique !

Daspe Torcatis

Le Parti de Gauche 66 soutient la mobilisation contre la loi Rilhac qui sera examinée à l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre.

La loi Rilhac a pour objectif de faire des directeurs d’école, jusqu’à présent enseignants, des supérieurs hiérarchiques des professeurs des écoles. Elle vise à fragiliser et à diviser les écoles par la multiplication de petites hiérarchies intermédiaires.

Cette loi s’inscrit dans la volonté idéologique exprimée par le ministre Blanquer à transformer l’école en entreprise avec les méthodes du New Public Management.
Elle est votée au moment où Macron, récemment à Marseille, a décidé la possibilité d’une expérimentation permettant aux directeurs d’école de recruter les autres enseignants.

Le PG 66 s’associe à l’indignation des directeurs, opposés à 91% à ce projet de loi, totalement à rebours de la culture prévalent jusqu’alors parmi les professeurs des écoles attachés à la solidarité et l’égalité entre collègues. Il appelle à soutenir les initiatives s’opposant à ce projet de loi qui commencent ce mercredi partout en France, et plus particulièrement à celles qui pourront avoir lieu dans les Pyrénées-Orientales.

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 66

Co-auteur de deux livres sur l’éduction, « L’école du peuple. Pour l’égalité et l’émancipation » (éditions Bruno Leprince, 2012), « Manifeste pour l’Ecole de la 6° République » (éditions du Croquant, 2016)

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Sep 15

Le projet local d’évaluation, ou le coup de rabot supplémentaire à l’école de la République

RRenverser la Table 1

En cette rentrée scolaire, le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer demande aux lycées d’élaborer un projet local d’évaluation (PLE). Il s’agit d’harmoniser les pratiques d’évaluation au sein des lycées. L’initiative s’inscrit dans le prolongement de la réforme du bac, qui s’est traduite par sa destruction en tant qu’examen national républicain et sa transformation en contrôle continu local, voire localiste. L’objectif avancé vise à « conforter l’égalité de traitement des élèves ». Le Parti de Gauche 66 considère qu’il n’en sera rien ; il alerte au contraire sur les graves menaces qu’il fait peser sur le service public d’éducation nationale.

Il s’agit en effet d’une redoutable arme, supplémentaire, de destruction massive des fondements de l’Ecole de la République et du métier de professeur. Ce projet cherche d’abord à réduire la liberté pédagogique des enseignants, déjà fortement ébréchée. Sous couvert d’harmonisation, il veut en réalité procéder à l’uniformisation des pratiques d’évaluation, et au-delà, de l’ensemble de la pédagogie. Il renforce la pente inquiétante de « l’évaluonnite aiguë » qui ne cesse de ronger l’acte même de transmission des savoirs. Il aggrave la dérive vers la territorialisation de l’éducation, avec la porte ouverte pour toujours plus d’autonomie locale, ce qui constitue dans les faits l’exact contraire de la liberté pédagogique. Il appesantit encore plus lourdement le tropisme d’une gestion managériale autoritaire et désincarnée.

En fin de compte, ce projet représente la réitération d’un acte de défiance majeur à l’encontre des enseignants. C’est une bien curieuse façon de procéder de la part d’un ministre qui n’a cessé de se targuer d’instaurer une prétendue école de la confiance. Il porte en lui, comme la nuée l’orage, la promesse de mises en tensions permanentes des enseignants dans leur quotidien.

On s’aperçoit des dommages collatéraux de la réforme du bac, pourtant massivement repoussée dans les lycées. Le projet local d’évaluation est un dispositif lourd de menaces tous azimuts. Il pourrait, au mieux, être perçu comme un aveu d’échec de la réforme Blanquer du passage du bac en contrôle continu. Il n’en est hélas rien dans l’esprit du ministre. Bien au contraire, il s’échine à valider et à légitimer à la hussarde cette réforme néfaste et nocive.

Le PG 66 appelle au retrait de ce projet local d’évaluation au lycée. Il apporte son soutien à tous les établissements qui s’y opposeront. Il estime urgent de revenir en totalité sur la réforme du bac afin redonner à ce dernier sa dimension d’examen national, anonyme, égalitaire, c’est-à-dire réellement républicain. Les échéances électorales de 2022 doivent à cet égard servir de levier pour y parvenir et réinstaurer au sein des établissements une sérénité battue en brèche par ce nouveau quinquennat d’airain.

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 66

Co-auteur de deux livres sur l’éduction, « L’école du peuple. Pour l’égalité et l’émancipation » (éditions Bruno Leprince, 2012), « Manifeste pour l’Ecole de la 6° République » (éditions du Croquant, 2016)

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Sep 01

Blanquer, le prestidigitateur cynique

Daspe LM

Le Parti de Gauche 66 dénonce les conditions catastrophiques dans lesquelles la rentrée scolaire s’effectue une fois de plus. Pourtant, le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer ne cesse de claironner sur tous les tons, au mépris de la réalité la plus évidente et la plus tenace, que tout va bien et que tout se passe bien.

Cette rentrée scolaire doit faire face à un manque de moyens humains incontestables, dont les effets se font sentir dès à présent mais plus encore davantage d’ici quelques semaines, tant ces gens-là ont oublié que gouverner était prévoir. Elle se caractérise également par un manque de visibilité et d’anticipation quant aux contraintes induites par la crise sanitaire. Pire, la politique de la défausse permanente se matérialise par des protocoles et des dispositifs autant irréalistes qu’irréalisables, charge aux établissements et aux personnels de proposer des solutions concrètes que le ministre se trouve dans l’incapacité d’offrir, ne serait-ce qu’un commencement. Des promesses hâtives, comme celles d’équiper les salles de classe de purificateur d’air, ne sont par ailleurs jamais tenues.

Au lieu de résoudre les difficultés, le ministre Blanquer s’oriente résolument vers des impasses. Le mot magique d’enseignement hybride, toujours indéfini et indéterminé, ne vise qu’à imposer aux enseignants le cumul du présentiel et du distanciel. Il va même jusqu’à planifier l’éviction des élèves non vaccinés sans qu’ils soient touchés par la Covid !

Le PG 66 dénonce le « prestidigitateur cynique » que n’a cessé d’être au cours du quinquennat Jean-Michel Blanquer. Il a fait sienne la célèbre formule de Coluche : « Si vous avez besoin de quelque chose, je vous expliquerai comment vous en passer ! ». Vite, que prenne fin en 2022 ce quinquennat de destruction de l’école de la République !

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 66

Co-auteur de deux livres sur l’éduction, « L’école du peuple. Pour l’égalité et l’émancipation » (éditions Bruno Leprince, 2012), « Manifeste pour l’Ecole de la 6° République » (éditions du Croquant, 2016)

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Août 25

Une rentrée politique du PG 66 orientée vers la présidentielle de 2022

Daspe Revol Thuir 2

Ce mardi 24 août, le Parti de Gauche 66 (PG 66) effectuait sa traditionnelle rentrée politique à Thuir. Au menu, une réunion publique pensée sur le mode formation militante pour évoquer le thème « L’Union populaire, stratégie pour la Révolution citoyenne ». La thématique s’inscrit dans la perspective de la séquence politique s’ouvrant avec les élections nationales de 2022, la présidentielle suivie des législatives. Les débats ont été nourris par les interventions de René Revol et de Francis Daspe.

René Revol, maire de Grabels et vice-président Montpellier Métropole, s’attachait à décrypter le concept de révolution citoyenne. « L’idée de révolution citoyenne part de l’idée simple que reconduire à l’identique l’existant n’est plus possible. La situation exige par conséquent des bouleversements majeurs et des ruptures significatives », expliquait-il en préambule. Il estimait que la situation s’inscrit à la fois dans le sens de l’Histoire et correspond à la situation de crises multiformes que nous connaissons. Et de citer quelques uns des éléments de crise : la rupture du consentement démocratique qui exige la mise en place d’une 6° République, des inégalités sociales considérables dans la répartition des richesses nécessitant un autre partage conforme à l’intérêt général, les menaces de destruction de l’écosystème humain avec les ravages occasionnés par le capitalisme nécessitant une planification et une bifurcation écologiques ouvrant la voie à la règle verte (ne pas prendre sur la nature plus qu’elle ne peut régénérer).

« Nous devons faire face à une nouvelle étape dans le processus d’émancipation, qui a concordé à chaque fois avec des révolutions : l’émancipation de l’individu avec la révolution française de 1789 / 1794, l’émancipation collective sociale avec les combats du mouvement ouvrier des 19° et 20° siècles ». René Revol considère que la tâche du moment consiste à préserver les conditions même d’existence de la planète. « La révolution citoyenne est le mouvement de l’humanité visant à améliorer son sort : l’enjeu est de permettre au peuple de se refonder politiquement autour de la notion de biens communs, indispensables pour une vie digne, et que le capitalisme veut marchandiser ».

Pour sa part, Francis Daspe, auteur de deux ouvrages sur le sujet (« La Révolution citoyenne au cœur », « 2022. Pour renverser la Table à la présidentielle », tous deux parus aux éditions du Borrego en 2017 et 2020), commençait par rappeler les fondements de la stratégie populiste aux origines du lancement de La France Insoumise en 2016. « Elle réside dans le choix de chercher à fédérer le peuple sur des causes d’intérêt général de préférence aux tentatives de rassembler la gauche sur le mode cartel et au final sur le plus petit dénominateur commun. Dans cette configuration, l’opposition majeure oppose les oligarchies au peuple, ce qui permet de revigorer la réalité d’une lutte des classes pour laquelle le vieux clivage gauche / droite n’est plus opératoire car une partie de la gauche a changé de camp ».

Il poursuivait en listant un certain nombre d’atouts dont bénéficient La France Insoumise et la candidature de Jean-Luc Mélenchon : une indiscutable résonance au sein de la population, la possession d’un socle électoral non négligeable comme le montrent les sondages, la capacité à engendrer des dynamiques populaires, un programme solide et chiffré intitulé « L’Avenir en commun », une cohérence dans la stratégie et l’action unanimement reconnue etc. « Tout cela permet d’envisager une perspective majoritaire, la seule en capacité à créer dans le camp du progrès humain une espérance de changer les choses radicalement. Parce que la crise démocratique surplombe toutes les autres, comme c’est le cas dans toutes les périodes révolutionnaires, je mets en avant le concept de démocratie plébéienne afin de réactiver l’implication populaire et de susciter de nouvelles utopies mobilisatrices », indiquait Francis Daspe.

Tous les deux ne sous-estimaient pas les défis et les obstacles qui se dresseront sur la route, comme autant de plafonds de verre qu’il faudra briser. « Notre tâche prioritaire est de lutter contre la désaffiliation touchant une partie croissante de la population qui ne se sent plus concernée par le jeu électoral », analysait René Revol lors des échanges avec la salle. Francis Daspe abondait dans ce sens, par un examen du panorama politique actuel. « Aujourd’hui, toutes les forces politiques doivent faire face à des incertitudes et des problèmes non résolus. Elles ne disposent en fait que de trous de souris ». Militer consistera à élargir ces trous de souris…

La séquence politique de 2022 s’annonce décidément à la fois indécise et passionnante.

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Août 25

Le PG 66 planchera sur la stratégie d’Union populaire pour réaliser la Révolution citoyenne

Rentrée PG 66 A

Le Parti de Gauche 66 effectuera sa traditionnelle rentrée politique mardi 24 août 2021 à Thuir. A cette occasion, une formation militante sera organisée sur le thème « L’Union populaire, stratégie pour la révolution citoyenne ». Elle se déroulera à Thuir, salle des aînés, Maison des citoyens, à partir de 18 heures (3 avenue du Docteur Ecoiffier).

Elle sera animée par deux intervenants impliqués dans La France Insoumise depuis son lancement en février 2016. René REVOL est maire de Grabels et vice-président de Montpellier Métropole. Francis DASPE, secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée, est auteur de deux livres sur le sujet : « La Révolution citoyenne au cœur » (Eric Jamet éditeur, août 2017), et « 2022 : pour renverser la Table à la présidentielle » (Eric Jamet éditeur, août 2020).

Après la fin des élections locales, municipales de 2020, départementales et régionales de 2021, une nouvelle séquence politique s’ouvre avec les élections nationales, présidentielle et législatives en 2022. Les réflexions porteront sur la stratégie pour pouvoir renverser la table et réaliser l’indispensable révolution citoyenne à partir de la stratégie d’Union populaire lancée par Jean-Luc Mélenchon au moment de sa proposition de candidature validée par des parrainages citoyens massifs.

Cette rentrée politique du PG 66 est ouverte au public, et bien évidemment plus particulièrement aux militants de La France Insoumise dans les Pyrénées-Orientales.

La formation militante proposée par le PG 66 s’inscrit dans la logique  de la rentrée nationale de La France Insoumise qui aura eu lieu le week-end suivant dans la Drôme à Valence avec les AMFIS d’été (l’équivalent des universités d’été), du jeudi 26 août au dimanche 29 août.

 

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66

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Juin 25

Répondre aux urgences immédiates et structurelles

10 Francis Daspe

Le principal enseignement du premier tour des élections départementales, dans les Pyrénées-Orientales comme partout en France, réside dans l’abstention abyssale. Elle témoigne tout d’abord, et ce n’est pas une surprise, de la gravité de la crise démocratique. Elle sanctionne également l’insuffisance des offres politiques. Elle répercute enfin les conditions catastrophiques dans lesquelles la campagne et le scrutin ont été organisés par le gouvernement, avec de nombreuses insuffisances. Cette « grève civique » constitue une urgence structurelle à laquelle il convient de donner des réponses concrètes. Une refonte de nos institutions et de nos pratiques s’impose, dans la logique du passage à une 6° République s’appuyant sur la souveraineté et l’implication populaires.

Pour le second tour, La France Insoumise accorde une totale confiance dans la sagesse de ses électeurs qu’elle remercie chaleureusement d’avoir voté en faveur de ses candidats. Ne s’estimant pas propriétaire des voix de ses électeurs, considérant que les consignes de désistement révélatrices de la survivance d’un ancien monde politique sont vaines et dérisoires, La France Insoumise trace une ligne claire : pas une voix ne doit aller à l’extrême droite, aller voter reste un devoir civique.

Les résultats obtenus par La France Insoumise n’ont pas permis de faire triompher la nécessaire alternative sociale, écologique et démocratique qu’elle avait construite. Cependant, l’alliance avec la GDS (Gauche démocratique et sociale), qui valait aussi bien pour les départementales que les régionales, et l’entente partielle avec le pôle écologique (EELV et Génération.s) en vue de rationaliser les candidatures dans certains cantons, a permis de proposer aux électeurs des Pyrénées-Orientales une offre politique différente et alternative. Deux aspects positifs sont à retirer de la séquence des élections départementales. La France Insoumise a pu affirmer une présence sur l’ensemble du territoire du départemental, renforçant de ce fait son ancrage politique ; elle a fait preuve d’une incontestable crédibilité en matière programmatique, avec de multiples propositions concrètes, quand d’autres se contentaient de généralités et oubliaient les compétences du département.

Répondre à ces urgences immédiates et structurelles relève d’une cause d’intérêt général. Il en va du maintien de la res publica, ou de ce qu’il en reste. A cet effet, La France Insoumise bascule dès à présent dans la nouvelle séquence politique qui s’ouvre, avec les élections présidentielle et législatives de 2022. Il s’agira de renouer avec la formidable espérance suscitée en 2017 par la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le programme « L’Avenir en commun » et la stratégie de révolution citoyenne.

Pour La France Insoumise, Francis DASPE

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Juin 17

L’appel du 18 juin de La France Insoumise pour des « Pyrénées-Orientales populaires, écologistes et solidaires »

F Daspe Manif Perpignan avril 2018

A quelques jours du premier tour des Départementales, force est de constater que le rassemblement « Pour des Pyrénées-Orientales, écologistes, solidaires » initié par La France Insoumise a su créer un véritable espoir de renouveau et de renouvellement. Les ruptures des propositions programmatiques, le dynamisme de la campagne de terrain, l’unité d’action expliquent la très bonne réception des candidats présentés.

Ces candidatures entrent en résonance avec un désir de quadruple alternative. Une alternative à la gestion rétrécie d’une majorité départementale socialiste à bout de souffle. Une alternative au projet de régression sociale portée par une droite décomplexée. Une alternative aux postures démagogiques d’une extrême-droite sans contenu, qui ne se nourrit que de la médiocrité des propositions existantes. Une alternative aux politiques menées par le gouvernement de la Macronie qui impactent douloureusement le quotidien des habitants du département.

Aucun des défis que doit relever le département des Pyrénées-Orientales ne peut recevoir de solutions sans des politiques de ruptures. Ces ruptures sont contenues dans le projet porté par La France Insoumise, qui converge vers le triptyque « bouclier social, bifurcation écologique, renouvellement démocratique ». Car le département, par ses compétences, est en capacité d’impulser des politiques novatrices en matière sociale, écologique et démocratique. C’est un échelon au plus près des citoyens depuis la Révolution française. Le département doit également servir à atténuer la rigueur des politiques régressives d’austérité menées localement ou nationalement.

Continuer comme par le passé, même avec l’illusion de replâtrages de façade, d’alternances sans alternatives et de fuites en avant suicidaires, n’est plus possible. La pandémie de Covid-19, qui est venue frapper une société déjà durement affectée par les inégalités sociales et l’affaiblissement des services publics, notamment dans la santé, le confirme si besoin en était. L’urgence écologique, de plus en plus criante, s’ajoute à une crise démocratique exprimée par l’abstention et le mouvement des gilets jaunes.

La France Insoumise s’inscrit plus que jamais dans une perspective majoritaire pour offrir une alternative à ce qui se fait (mal) aujourd’hui et à ce qui pourrait se faire (encore plus mal) demain…  Le bulletin France Insoumise correspond véritablement au vote nécessaire, utile, efficace et raisonnable. Seul le rassemblement « Pour des Pyrénées-Orientales populaires, écologistes, solidaires » initié par La France Insoumise  prend en compte ces urgences, ces alternatives et ces ruptures. Les Pyrénées-Orientales en éprouvent un besoin plus que jamais vital. Dimanche 20 juin, exprimons-le dans les urnes !

Pour La France Insoumise, Francis DASPE

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Juin 17

Pour une vision systémique du tourisme dans les Pyrénées-Orientales

Daspe LM

Pour relever les défis de l’attractivité et de l’image de marque du département, les responsables politiques  promettent de manière mécanique et pavlovienne, de développer le tourisme. C’est une forme de paresse intellectuelle. En effet, les Pyrénées-Orientales illustrent l’échec du choix de faire du tourisme un antidote à toutes les insuffisances et les manques d’imagination des décideurs politiques et économiques. L’option du « tout-tourisme » s’est révélée une impasse, et même parfois un obstacle à une pourtant indispensable diversification du tissu économique local. Le constat est sans appel : avec des emplois mal payés, précaires, saisonniers, ces choix ont aggravé la pauvreté et le sous-emploi dans le département.

Dans cette campagne des élections départementales (et régionales…), la paresse est toujours de mise. On assiste à une litanie de slogans vides de sens et de contenus : tourisme durable, tourisme raisonné, or bleu, or blanc etc. Et de promettre ici une marque, là un parc de plus ou un festival nouveau, sans savoir concrètement ce qu’il y a derrière et de quoi il en retourne.

Le tourisme de masse n’est pas le problème en soi. Car derrière les critiques de ce concept, après l’avoir encensé, affleure un refus de voir venir des catégories populaires venir. Le problème fondamental réside dans la conception de « mono-industrie » du tourisme valorisée par défaut d’imagination.

Il est indispensable d’intégrer la question touristique dans une vision systémique, en y incluant les enjeux liés à l’agriculture, à la culture et à l’environnement. Comment parler sérieusement de tourisme si la préservation des terres agricoles, la valorisation des circuits courts et le maintien d’une agriculture paysanne écologique ne sont pas des préoccupations premières ? Comment parler sérieusement de tourisme si des stratégies de lutte contre la pollution et la bétonisation, des dispositifs de protection des espaces naturels, des mesures pour surmonter les contraintes liées au réchauffement climatique ne sont pas pris en compte ?  Comment parler sérieusement de tourisme si les atouts liés au patrimoine, à l’histoire et aux différentes cultures populaires ne sont pas mieux valorisés ?

Une vision systémique possède l’avantage  d’agir de concert sur plusieurs leviers, en gardant présent à l’esprit le rôle majeur d’hommes et de femmes dans un tel « écosystème touristique » qui reste à élaborer. Les axes prioritaires de « l’écosystème touristique » sont un tourisme liée à la pluri-activité, un tourisme 4 saisons, un tourisme favorisant la relocalisation des productions et des activités, un tourisme contribuant à redonner du pouvoir d’achat. Bref un tourisme à l’opposé du modèle qui a prévalu jusqu’à présent : saisonnier, précaire, mal payé, destructeur pour l’environnement, ne bénéficiant que peu aux populations locales.

Pour le tourisme aussi, La France Insoumise veut offrir une alternative à ce qui se fait (mal) aujourd’hui et à ce qui pourrait se faire (encore plus mal) demain…

Francis DASPE, candidat sur le canton 10 de Perpignan-5 Canohès

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Juin 16

Pour la création d’un Observatoire départemental de la précarité énergétique

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Dans le cadre de ses importantes compétences dans le domaine de la solidarité, le Conseil Départemental a le devoir de s’attacher à résoudre les situations de détresse sociale. Les Pyrénées-Orientales battent hélas de trop nombreux records en la matière. C’est le cas de la précarité énergétique, phénomène mal connu, mais en inquiétante expansion.

Les candidats de La France Insoumise, rassemblés dans les listes « Pour des Pyrénées-Orientales populaires, écologistes, solidaires », s’y attaqueront résolument.

Un Observatoire départemental de la précarité énergétique sera immédiatement créé. Il s’agit d’abord de détecter et de recenser les familles qui en sont victimes. En effet, une majorité de celles-ci ne signalent pas leur situation, loin de la sinistre fable d’un prétendu assistanat généralisé des catégories sociales les plus modestes.

L’objectif final consistera à faire de l’énergie un droit fondamental garanti à tous. On sait à quel point l’impact de la précarité énergétique est dramatique en termes d’insertion sociale des adultes ou de réussite scolaire des enfants.

Francis DASPE, candidat France Insoumise sur le canton 10 de Perpignan-5 pour la liste « Pyrénées-Orientales populaires, écologistes, solidaires »  

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