Avr 09

A Saint-Estève, le PG 66 pour un projet global : l’écosocialisme

Ecosocialisme

Devant l’ampleur des crises écologique, économique, sociale et démocratique, les réponses traditionnelles restent inefficaces. Le Parti de Gauche propose un projet novateur d’alternative globale : planification écologique, économie fondée sur la satisfaction des besoins sociaux, réel partage des richesses, marche vers une 6° République. C’est l’écosocialisme.

Le PG 66 lance une campagne d’action pour populariser son projet écosocialiste. Des réunions publiques sont prévues au cours de l’année 2016 dans le département des Pyrénées-Orientales.

Conférence/débat jeudi 14 avril 2016 à Saint-Estève, à 19 heures, salle Jean-Jaurès, (proche de la mairie), sur le thème « Pour un projet global de rupture et de transition : l’écosocialisme », avec la présence de Francis DASPE, responsable départemental du PG 66. Entrée libre.

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Avr 07

Le PG Conflent met la loi Travail en débat à Prades

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Le Parti de Gauche Conflent organise une réunion publique sur le projet de loi Travail El Khomri, mardi 12 avril à Prades (20 heures 30, salle Eyt). Elle se fera à partir du power point pédagogique mis à disposition par l’AGAUREPS-Prométhée.

Ce projet de loi Travail porté par la ministre El Khomri vise à remettre en cause toute dimension collective à la relation de travail, démantelant deux siècles de combats ouvriers et de conquêtes sociales. Ce texte est en fait totalement inspiré par les revendications du patronat et du Medef qui ne jurent que par une flexibilité accrue qui au final renforcera la précarité.

Mardi 12 avril à Prades, à 20 heures 30, salle Eyt (rue San Juan de Porto Rico). Entrée libre.

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Avr 04

Contre les réflexes identitaires, une ligne rouge dans le Haut Vallespir

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Le Parti de Gauche du Vallespir prend acte de la décision prise lors de l’Assemblée générale du 23 mars 2016 (à laquelle ses membres n’ont pas été conviés) de dissoudre l’association RRA.

RRA (Rassembler, Résister, Agir) regroupait dans le Vallespir, de Céret à Prats-de-Mollo, les composantes du Front de Gauche (PG et PCF), mais surtout en majorité des citoyens membres d’aucun parti.

 

Le PG du Vallespir met en garde les camarades communistes, initiateurs de la dissolution de RRA, d’y voir « l’issue positive qui va permettre la création d’une assemblée citoyenne du Front de Gauche Haut-Vallespir ». Se réclamer de l’appellation Front de Gauche sans la participation de toutes ses composantes, et a fortiori du Parti de Gauche créé par Jean-Luc Mélenchon, s’apparente dans le meilleur des cas à la méconnaissance des fondements constitutifs dudit Front de Gauche. Au pire, à une malhonnêteté intellectuelle.

En effet, le Front de Gauche ne peut se résumer à la seule appartenance d’un parti quel qu’il soit, en l’occurrence du Parti communiste. Par conséquent, aucun groupe Front de Gauche dans le Haut Vallespir créé sans l’accord du PG ne pourra donc se targuer de l’appellation Front de Gauche. Ce sera un groupe communiste fruit d’un réflexe identitaire, au mieux une assemblée citoyenne à peine élargie au regard du périmètre du rassemblement initial de RRA.

Pour le PG du Vallespir, il s’agit d’une ligne rouge non négociable garantissant un minimum de cohérence politique.

Catherine DAVID, co-secrétaire du Comité Vallespir du PG

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Avr 02

Briser les plafonds de verre

Tribune parue sur Politis le 2 avril 2016.

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Francis Daspe est secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée (Association pour la gauche républicaine et sociale – Prométhée)

Les ultimes renoncements du gouvernement augurent un possible basculement de l’hégémonie à gauche lors de la présidentielle. A condition de ne pas se perdre dans des primaires stériles.

Un sondage Ifop/Fiducial réalisé il y a peu pour Sud Radio est de nature à rebattre de manière radicale les cartes de la prochaine élection présidentielle. Dans la configuration d’une candidature d’Emmanuel Macron soutenue par le Parti socialiste, couplée à une candidature d’Alain Juppé sans la présence du centre de François Bayrou (première partie du scénario de plus en plus plausible avec les fiascos et les impasses du duo de l’exécutif), on assiste à une révolution copernicienne au sein de la gauche. Jean-Luc Mélenchon dépasserait Emmanuel Macron, avec 15% contre 14% à l’ancien banquier d’affaires. Le scénario proposé devient en effet de plus en plus plausible : les fiascos (réforme constitutionnelle sur la déchéance de nationalité) et les impasses (projet de loi travail El Khomri) du duo de l’exécutif François Hollande et Manuel Valls ouvrent la voie au recours Macron, le surplace de Nicolas Sarkozy rend évident l’effacement de François Bayrou au profit d’Alain Juppé.

Un plafond de verre qui enserrait jusqu’alors la gauche de gauche est en passe de voler en éclats. Il était alors communément admis, depuis la présidentielle de 1969 et le score de Jacques Duclos, que l’hégémonie à gauche était un monopole du candidat socialiste, quel qu’il soit. La bascule peut désormais se réaliser, aux antipodes du prétendu vote utile. La possibilité d’un tel retournement s’explique par le fait que la gauche des idées ne coïncide plus avec la gauche des partis. Dans les faits, c’était vrai depuis assez longtemps, avec le tournant de la rigueur de 1983 pour lequel on n’utilisait pas encore le mot austérité. Dans les mentalités, l’inconscient collectif populaire persistait à encore assimiler le Parti socialiste, pourtant devenu solférinien, à la gauche. Les ultimes renoncements du triumvirat d’airain Hollande / Valls / Macron font sentir leurs effets. A multiplier les renoncements politiques, les contresens idéologiques et les saillies à répétition contre le patrimoine de la gauche, une rupture qualitative décisive est en train de se produire. 

Il ne s’agit pas de maladresses tactiques ou d’amateurisme. Il faut y voir une orientation stratégique pleinement assumée de solfériniens décomplexés. François Hollande n’a-t-il pas expliqué la défaite de Claude Bartolone aux dernières régionales d’Île-de-France par son alliance au second tour avec les listes Front de Gauche et des écologistes, estimant que l’espace de la victoire se trouvait en direction du centre et au-delà ? Les citoyens voient désormais leurs yeux se dessiller : les forces gouvernementales actuelles ne font plus une politique de gauche. Et surtout, elles ne représentent plus la gauche. Ni de gauche, ni à gauche, ni la gauche. Nous ne sommes plus en 2012 où le barrage à la réélection de Nicolas Sarkozy suffisait à masquer l’indétermination du projet politique. Peut-être nous objectera-t-on de nuancer l’ampleur de la rupture au motif qu’Emmanuel Macron n’est qu’une caricature de la gauche. Mais au final François Hollande et Manuel Valls n’en sont-ils pas devenus, entraînant l’ensemble du Parti socialiste avec eux ? Faut-il attendre qu’ils entraînent avec eux dans le précipice l’ensemble de la gauche et de ses idéaux ? 

Pour l’heure, les derniers gardiens du temple solférinien en déroute ne tiennent que par ceux qui veulent réanimer le cadavre de la gauche plurielle par d’improbables primaires, entre frondeurs réduits à la figuration de couteaux sans lame et adeptes des zigzags ayant vue sur les législatives qui suivront. Outre l’audace, les ingrédients nécessaires pour renverser la table à gauche sont connus : l’exigence républicaine et l’ambition de transformation sociale, toutes deux menacées par des régressions comme la déchéance de nationalité et le projet de loi travail El Khomri. Les réactions populaires contre ces projets témoignent de l’heureuse persistance dans les mentalités collectives de la force propulsive de ces idéaux. Contre les renoncements et les reniements en cascade, exigence et ambition sont à mettre résolument à l’ordre du jour. 

Pour la gauche fidèle à ses missions historiques, l’enjeu de la présidentielle sera de briser ces plafonds de verre. La tâche immédiate consiste à créer les conditions de gagner d’abord le premier tour. Pas de se perdre dans de stériles primaires, pas de se projeter dans un imprévisible second tour avec en ligne de mire un front républicain factice, pas de s’aventurer dans les méandres des législatives à la recherches de rentes à préserver. Une candidature du style de celle proposée par Jean-Luc Mélenchon, dès lors qu’elle se montre en capacité d’opérer le grand basculement à gauche comme l’indique ce sondage, est de nature à ranimer les consciences, à rallier les abstentionnistes ou les désorientés. Une clameur jaillira alors pour dire que cela devient possible. Car la force va à la force. Ne l’oublions pas, ne nous trompons pas. Et ne ratons pas l’occasion qui s’offre à nous de briser ces plafonds de verre.

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Avr 02

Terres et Mer du Midi

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Le choix du nom d’une région doit être guidé par des principes. Le Parti de Gauche 66 n’est pas favorable aux appellations « ethno-linguistiques », de nature à remettre en cause la République une et indivisible à laquelle nous sommes attachés. Sa préférence va pour les termes reposant sur des bases géographiques, comme ce fut le cas lors de la Révolution française au moment de la création des départements.

Contre les provinces d’Ancien Régime, les révolutionnaires de 1789 avaient fait le choix de noms géographiques. Le PG 66, partie prenante de la liste Nouveau Monde aux régionales de décembre dernier, n’entend pas revenir dans une logique d’Ancien Régime.

Le PG 66 constate que la nouvelle région se partage entre plaines, montagnes et mer. D’ailleurs, il considère que la valorisation d’une économie de la mer constitue une solution aux difficultés de la région. Il se rend à l’évidence qu’aucun terme ne recouvre à lui seul l’ensemble du territoire ou ne recoupe le seul territoire de la nouvelle région. Le nom doit contribuer à créer une identité commune, fusse-t-elle artificielle. Pas à conforter des repliements, identitaires ou pas.

Les termes Sud, Méditerranée, Pyrénées ne peuvent pas représenter l’ensemble des 13 départements de la région, quand bien même ils témoigneraient d’un prisme marqué Pyrénées-Orientales. Dans ces circonstances, il convient au contraire de s’élever à l’intérêt général.

En conséquence, le PG 66 propose « Terres et Mer du Midi » comme nom à la nouvelle région composée du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées.

 

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66

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Mar 28

Pour une forte mobilisation jeudi 31 mars contre la loi El Khomri

 

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Le Parti de Gauche 66 s’oppose résolument à la loi Travail portée par la ministre El Khomri. Ce projet s’inscrit dans une volonté de destruction méthodique du Code du travail. Il vise à remettre en cause toute dimension collective à la relation de travail, à l’encontre de deux siècles de combats ouvriers et de conquêtes sociales.

Ce texte est en fait totalement inspiré par les revendications du patronat et du Medef qui ne jurent que par une flexibilité accrue qui au final renforcera la précarité. Décidément, ce gouvernement a définitivement choisi son camp : celui des oligarchies et des possédants. Il n’y a rien à faire avec cette majorité, ni nationalement ni localement.

Ce texte marque un retour en arrière sans précédent. Le gouvernement doit donc le retirer au plus vite.

Le PG 66 appelle à participer massivement à la manifestation jeudi 31 mars à Perpignan, place de Catalogne, à 10 heures.

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Mar 23

Nous sommes Bruxelles !

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Le Parti de Gauche 66 exprime sa plus profonde émotion après les attentats terroristes qui ont touché Bruxelles. Nous sommes solidaires des victimes et des habitants de la capitale belge, frappés aujourd’hui par de lâches terroristes, très certainement liés aux djihadistes de Daesh. Daesh est d’autant plus dangereux qu’il est affaibli, sur la défensive en Syrie.

Nous avons dit « Je suis Charlie », « Nous sommes Paris » ou « Nous sommes Tunis » comme nous avons exprimé notre solidarité avec tous les autres pays et peuples ainsi touchés. Nous disons aujourd’hui « Nous sommes Bruxelles ».

Tous les moyens nécessaires, notamment matériels et financiers, doivent être alloués aux services de renseignement, de police et de justice pour faire face à cette menace. Le tout dans le respect de l’Etat de droit qui est aussi une cible des terroristes et en se gardant de toute récupération politicienne.

Face aux forces de l’obscurantisme et du fanatisme, les Lumières ne doivent ni pâlir ni s’éteindre.

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Mar 21

Un nom pour la nouvelle région : OPNI !

Le Parti de Gauche 66 réaffirme son opposition à la réforme territoriale qui a conduit à la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Cette nouvelle région est un objet politique sans unité et sans cohérence dont le seul but est d’instaurer une vision technocratique visant à éloigner le citoyen des décisions politiques.

Même les partisans de la réforme, une fois élus ou réélus, conviennent du caractère surdimensionné et factice de cette nouvelle région. Le PG 66 possède même une liste d’élus qui le pensent tout bas…

Le PG 66 observe avec amusement la débauche d’énergie orchestrée autour de la recherche d’un nouveau nom pour cette grande région. La consultation engagée est en réalité un os à ronger pour mieux occulter les urgences économiques, sociales et politiques de la région.

A ce stade du processus, le PG 66 verse au débat deux propositions. La première serait de garder en les additionnant les noms des deux anciennes régions. Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées, certes un nom à rallonge, aurait l’avantage de montrer précisément le non sens de la fusion opérée. La seconde proposition serait de nommer la région constituée de 13 départements OPNI : objet politique non identifié… Sans aucun doute l’appellation la plus juste sur le fond !

Il va de soi que le PG 66 est un parti « sérieux ». Il a donc réfléchi à la question. Il dévoilera prochainement les principes ayant guidé ses réflexions et les propositions qui en ont découlées.

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66

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Mar 18

RCP 66 et AGAUREPS-Prométhée: Un atelier de lecture d’éducation populaire sur le projet de loi travail El Khomri

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Acteur de l’éducation populaire dans les Pyrénées-Orientales, l’AGAUREPS-Prométhée met à disposition un power point pédagogique sur le projet de loi Travail El Khomri (disponible sur le site internet de l’AGAUREPS-Prométhée https://agaurepspromethee.wordpress.com/2016/03/07/diaporama-projet-de-loi-travail-el-khomri/).

 

Le RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) propose un atelier de lecture sur ce sujet lors d’une réunion publique qui aura lieu mardi 22 mars 2016 à Thuir à 19 heures, MJC, salle des aînés.

 

Ce projet de loi Travail porté par la ministre El Khomri fait figure de véritable provocation à l’encontre du monde du travail. Le RCP 66 et l’AGAUREPS-Prométhée inscrivent cette initiative dans le cadre de la mobilisation du large mouvement populaire qui culminera avec la journée nationale du 31 mars 2016.

Alain MIH, animateur du RCP 66

Francis DASPE, Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée

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Mar 15

Projet loi Travail : du cosmétique qui ne masque presque rien !

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Le Parti de Gauche 66 estime nettement insuffisantes les modifications de la loi Travail El Khomri proposées hier lundi par le gouvernement Valls.

La philosophie d’ensemble du texte, fondamentalement libérale, subsiste. Le texte reste entièrement orienté vers l’intérêt des grandes entreprises. Les licenciements vont être facilités et les accords collectifs pourront déroger au code du travail en défaveur des salariés. La précarisation des jeunes va s’aggraver.

Ces modifications sont uniquement cosmétiques et visent à contourner la colère populaire croissante. La seule suppression réelle concerne le temps de travail des apprentis qui restera celui autorisé par la durée légale du travail. Sur le forfait jour dans les petites entreprises et sur le plafonnement des indemnités prud’homales, le recul est en demi-teinte.

La loi Travail ouvre la voie à un bouleversement considérable du modèle social français : avec elle le code du travail n’a plus pour rôle de protéger les salariés et les normes sont inversées.

Le Parti de Gauche 66 continue à exiger le retrait intégral de cette loi et soutient activement les mobilisations qui vont dans ce sens, notamment celles du 17 mars et du 31 mars.

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