Le choix du nom d’une région doit être guidé par des principes. Le Parti de Gauche 66 n’est pas favorable aux appellations « ethno-linguistiques », de nature à remettre en cause la République une et indivisible à laquelle nous sommes attachés. Sa préférence va pour les termes reposant sur des bases géographiques, comme ce fut le cas lors de la Révolution française au moment de la création des départements.
Contre les provinces d’Ancien Régime, les révolutionnaires de 1789 avaient fait le choix de noms géographiques. Le PG 66, partie prenante de la liste Nouveau Monde aux régionales de décembre dernier, n’entend pas revenir dans une logique d’Ancien Régime.
Le PG 66 constate que la nouvelle région se partage entre plaines, montagnes et mer. D’ailleurs, il considère que la valorisation d’une économie de la mer constitue une solution aux difficultés de la région. Il se rend à l’évidence qu’aucun terme ne recouvre à lui seul l’ensemble du territoire ou ne recoupe le seul territoire de la nouvelle région. Le nom doit contribuer à créer une identité commune, fusse-t-elle artificielle. Pas à conforter des repliements, identitaires ou pas.
Les termes Sud, Méditerranée, Pyrénées ne peuvent pas représenter l’ensemble des 13 départements de la région, quand bien même ils témoigneraient d’un prisme marqué Pyrénées-Orientales. Dans ces circonstances, il convient au contraire de s’élever à l’intérêt général.
En conséquence, le PG 66 propose « Terres et Mer du Midi » comme nom à la nouvelle région composée du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées.
Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66