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Oct 12

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L’exemple des luttes sociales locales aux Vendémiaires de La France Insoumise

Dominique Guérin LS Vendémiaires

Un des moments forts des Vendémiaires citoyennes de La France Insoumise des Pyrénées-Orientales de samedi 8 octobre à Camélas fut en début d’après-midi la séquence témoignages d’acteurs de luttes sociales dans le département animée par Dominique Guérin. En effet, l’articulation des luttes sociales et des débouchés politiques est une condition nécessaire à la réussite d’une véritable alternative politique. Cette dernière est la raison d’être de la candidature de Jean-Luc Mélenchon et de l’activité militante de La France Insoumise.

Face à l’aggravation des crises économiques, sociales, écologiques et démocratiques, la lutte des classes reste à l’ordre du jour dans les Pyrénées-Orientales. Le rabot de l’austérité fait sentir ses effets. C’est dans cet esprit et cette logique que les Vendémiaires Citoyennes ont mis en exergue les luttes sociales du département.

Les Postiers de Thuir et Rivesaltes ont dû affronter des conflits sociaux extrêmement durs et longs. Les représentants de Sud Solidaires, Sylvie Humbert, Augustin Fons, Ludovic Jeanneau et Pierre Raymond, ont tour à tour montré la logique managériale et marchande qui rétrécit le service public postal.

Une même logique managériale et marchande à l’œuvre à l’hôpital Thuir fut décrite par Jeanne Rousseau de la CGT. Elle créée des situations intenables aussi bien pour les patients que les personnels. Jérôme Pous au nom de Solidaires complétait le tableau pour la santé en dénonçant les situations que l’on peut assimiler à de la « maltraitance institutionnelle » qui découlent de ces politiques à courte vue.

L’intersyndicale des Impôts avec Henri Vilaro (FO), Josy Pages  et Hélène Rieubernet (Solidaires) ont évoqué la lutte qui s’est caractérisé notamment par le blocage pendant 6 semaines du centre des impôts Côte vermeille de Perpignan. Le recul du service public, avec la réduction de l’accueil des usagers ou la fermeture de trésoreries dans les zones rurales, se double d’une accentuation de la souffrance au travail avec la suppression de postes par l’application de l’austérité.

Le Collectif des Jeunes Révoltés (CJR) s’est constitué dans la mobilisation contre la loi El Khomri. Ses représentants, Kevin Courtois, Vincent Orhon et Bruno Mazel ont démontré la capacité des jeunes à se mobiliser pour des questions politiques dès lors que l’intérêt général est en jeu. La loi El Khomri correspond à un projet de société que la jeunesse ne peut pas accepter.

La ville de Perpignan a été marquée par le combat des animateurs du périscolaire pour réduire la précarité dont ils sont victimes. Cette précarité s’inscrit dans la logique de la réforme des rythmes scolaires. Sylvain Quinta, animateur du périscolaire CGT et Ghislaine Zaparty, responsable départementale de la CGT Education, qui a accompagné la lutte, ont expliqué la prise de conscience des personnels qui a conduit à la mobilisation et permis à la lutte de se développer.

Jean-Pierre Lecar pour la CGT et le collectif des chômeurs a illustré d’autres facettes de la précarité. Une autre politique fondée sur un partage des richesses différent est nécessaire.

L’urgence des luttes locales ne sauraient faire oublier d’autres urgences de dimension géopolitique. Une note internationale et internationaliste a été donnée à la séquence. José Pérez a dénoncé le scandale de la situation des territoires occupés palestiniens soumis à un blocus inhumain. Jérôme Pous, dans un même registre, a fourni des informations sur le  Rojava kurde et annoncé des initiatives de soutien dans les Pyrénées-Orientales.

            Des Pyrénées-Orientales décidément bien combatives, à l’image de La France Insoumise…

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