Juin 19

ADP : quand les Rapetou macroniens sont à l’œuvre…

Services Publics

Le Parti de Gauche 66 exprime son opposition au projet de privatisation de l’aéroport de Paris. Cette nouvelle offensive libérale se situe dans le droit fil de la politique de destruction massive des services publics voulue par la Commission européenne au nom de la concurrence libre et non faussée.

Cette décision n’est en aucun cas induite par un quelconque déficit imputable à la viabilité économique de l’entreprise publique : sa gestion est saine et engendre des bénéfices. L’argumentaire si commode des politiques d’austérité est obsolète dans ce cas de figure ! Quelle obscure raison pousse la Macronie à se séparer d’une entreprise publique qui rapporte ? Pourquoi un tel cadeau en faveur du privé ? Cadeau entre amis pour services rendus ?

Cette décision scandaleuse aura toutefois eu un mérite. La médiatisation de cette forfaiture revendiquée par la majorité gouvernementale a permis de porter à la connaissance de la population l’article 11 de la Constitution offrant à tous la possibilité de s’emparer de l’outil que représente le référendum d’initiative partagé. Si la volonté citoyenne de contrer ce projet de privatisation aboutit favorablement, gageons que d’autres demandes de référendum seront à l’ordre du jour ! La mobilisation citoyenne est en marche. Elle se doit d’être massive pour faire vivre ce référendum contre la privatisation d’ADP, bien commun payé par nos impôts.

En marche vers les 4,7 millions de signatures  à rassembler jusqu’au 13 mars 2020 ! Signons et faisons signer !

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

 

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Juin 11

Non aux aides extra-légales à l’investissement des lycées privés

MESR

 

Le Parti de Gauche 66 dénonce la décision prise par la Commission permanente du Conseil régional Occitanie vendredi 7 juin 2019. Elle a voté une aide de 7,5 millions d’euros pour les investissements dans les lycées privés sous contrat.

Cette aide n’entre pas dans le cadre des subventions obligatoires que la loi impose aux collectivités locales d’attribuer aux lycées privés sous contrat. La loi fait obligation au conseil régional de financer le fonctionnement des lycées privés au prorata des aides qu’il affecte aux lycées publics. Mais la législation ne prévoit pas d’aides régionales ou publiques à l’investissement pour les lycées privés. Il s’agit donc ici d’une subvention extra-légale de 7,5 millions pour l’enseignement privé.

Guilhem SERIEYS, élu Insoumis au conseil régional Occitanie et membre de la Commission permanente, est intervenu pour s’opposer à cette décision. Il a rappelé que la priorité doit aller au service public. La non application stricte de la loi constitue également une très regrettable entorse au principe de laïcité.

Le PG 66 rappelle que les fonds publics doivent être réservés à l’école publique. En Occitanie, comme dans les Pyrénées-Orientales ou dans l’ensemble du territoire de la République, l’argent de tous doit être affecté au financement de l’école de tous, pas de celle du choix de quelques uns.

Francis DASPE, président de la Commission nationale Education du Parti de Gauche

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Mai 09

L’avenir des Pyrénées-Orientales n’est pas le goudron !

PG sans FG

Le Parti de Gauche 66 exprime son opposition au projet d’extension  d’une « gravière » située sur la commune de Saint-Estève, à proximité de la Têt et de la clinique Saint-Pierre de Perpignan. Pudiquement appelée « gravière », il s’agit en réalité d’un site classé ICPE (dit aussi, site Seveso, de triste mémoire) d’une production de goudron pour le revêtement d’infrastructures routières. Ce projet, porté par la communauté urbaine de Perpignan revêt au regard de l’urgence climatique, écologique et économique des incohérences inacceptables : destruction des espaces agricoles à fort potentiel agronomique, pollution de l’air impactant la santé des riverains, risque de pollution des nappes d’eau souterraines etc.

Ce nouveau projet se situe dans le droit fil de celui prévu à Vinça en 2015 et qui a capoté grâce à une forte mobilisation citoyenne dans le Conflent. Déjà à l’époque, le Parti de Gauche 66 avait exprimé son opposition résolue à un projet identique, contribuant à l’échec du projet.

Ces projets ne sont pas en adéquation avec les exigences écosocialistes portées par le Parti de Gauche. Les légitimes revendications exprimées par le monde agricole et les mouvements associatifs doivent être entendues. Avec ou sans plumes, le goudron n’est pas l’avenir des Pyrénées-Orientales ! Son développement économique doit se construire à partir de ses atouts, sur la relocalisation des activités et une vision sur le long terme de l’aménagement du territoire.

A de telles aberrations, il en est une autre, cette fois portée par le Conseil Régional Occitanie. Nous adressons un soutien amical à nos voisins de l’Ariège. Ils doivent faire face à un projet de méthanisation industrielle situé à Montaut, mettant en œuvre des cultures de maïs semences à forte consommation de ressource en eau, glyphosate et autres intrants / cocktails en tous genres.

L’avenir des Pyrénées-Orientales est l’écososocialisme, avec la planification écologique, la transition écologique, l’agriculture paysanne et la règle verte.

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Mai 05

Le 9 mai pour sauvegarder et promouvoir le Service Public !

Services Publics

Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien à tous les agents en grève le jeudi 9 mai prochain pour dire non au projet de loi de transformation de la Fonction publique. Dans l’Éducation nationale, ce mouvement prolonge et amplifie les mobilisations contre le projet de loi Blanquer dit « pour une école de la confiance ».

Les personnels sont également concernés par la réforme de la Fonction publique qui s’inscrit dans une double logique de réduction des droits sociaux et d’aggravation de l’austérité. Les mesures vont en effet diminuer la qualité du service public d’éducation pour les usagers, tout en affaiblissant les droits et les garanties des personnels. Sans parler de la dégradation du pouvoir d’achat, avec le gel de la valeur du point d’indice, la mauvaise compensation de la CSG et le rétablissement du jour de carence. Au-delà de l’Éducation nationale, le gouvernement  poursuit sa politique rétrograde et libérale en dépit de son impopularité croissante.

Pour reprendre un slogan proclamé sur les ronds-points par les Gilets Jaunes, « ça ne peut plus continuer ainsi ! ». Car, plus que jamais, le Service Public est le seul patrimoine collectif de celles et ceux qui n’en possèdent pas à titre privé…

Le PG 66 appelle tous les personnels de l’Éducation nationale et des Fonctions publiques à être massivement en grève le 9 jeudi mai prochain et à participer à la manifestation à Perpignan à partir de 10 heures 30 place de Catalogne à l’appel de l’intersyndicale.

Francis DASPE, président de la Commission nationale Education du PG  

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Mar 06

Ecole de la défiance : halte à la dérive autoritaire !

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Le Parti de Gauche 66 dénonce la dérive autoritaire qui s’abat sur l’Ecole au moment même où, dans une logique orwellienne de dénaturation du sens des mots, a été voté le projet de loi du ministre Blanquer de « l’école de la confiance » à l’Assemblée nationale en première lecture.

C’est ainsi qu’en guise de dialogue avec les personnels, l’article 1 du projet de loi attaque frontalement la liberté d’expression des enseignants en la soumettant à un improbable devoir d’exemplarité et à un renforcement du devoir de réserve notoirement instrumentalisé. Cette caporalisation du corps enseignant est la déclinaison à l’éducation de la criminalisation de l’action syndicale et des différentes formes de contestation.

Comment ne pas être choqués par les propos tenus récemment par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner devant des élèves d’une école primaire ? Il y caricature grossièrement le mouvement des Gilets jaunes pour mieux justifier la répression à coups de LBD (lanceur de balle de défense ou flash-ball). L’Ecole est de la sorte transformée en un vulgaire lieu d’endoctrinement autoritaire, aux antipodes de l’idéal républicain de consciences émancipées.

Dans ces conditions, impossible d’oublier les images de ces lycéens à genoux devant les forces de police à Mantes-la-Jolie. La répression s’étend même jusqu’à notre jeunesse, faisant véritablement système pour une Macronie aux abois.

Enfin, les députés En marche  (qui refusent par principe tout amendement présenté par les députés de La France Insoumise) ont voté un amendement émanant de la droite réactionnaire qui prévoit l’installation de drapeaux français et européen ainsi que l’affichage des paroles de la Marseillaise dans chaque salle de cours. Les député.e.s ignorent-ils que l’étude des symboles de la République est déjà au programme d’Histoire et d’Enseignement moral et civique ?

L’Ecole doit rester un espace d’apprentissage et d’émancipation des futur.e.s citoyen.ne.s, et non être utilisée comme un outil de médiocre propagande. Le Parti de Gauche 66 appelle cette majorité à revenir dans le champ de la raison et dans le cadre républicain. Il fait le choix de l’Ecole du plein respect des principes républicains, ceux des frontons de nos écoles où, à côté du drapeau tricolore, se trouve la devise « liberté égalité fraternité » hélas tous les jours un peu plus bafouée. L’identité de l’école de la République réside dans la recherche de l’émancipation et de l’égalité. C’est à cette seule condition que la Nation raffermira sa confiance dans son Ecole.

Francis DASPE, président de la Commission nationale Education du PG  

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Fév 26

Soutien du PG 66 aux Gilets Jaunes incarcérés

        PG sans FG

                  Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien aux Gilets Jaunes incarcérés dans les Pyrénées-Orientales. Il dénonce la dérive autoritaire du gouvernement qui vise à réprimer les différentes formes de contestation.

La grande majorité des Gilets Jaunes sont des militants pacifiques. C’est encore  plus vrai dans le département des Pyrénées-Orientales. Ils incarnent le principe de démocratie directe qui constitue un principe majeur de la Révolution citoyenne à laquelle nous aspirons.

Nombreux sont nos camarades qui ont participé en tant que citoyens ordinaires et solidaires aux actions menées par les Gilets Jaunes. Ils ont pu y constater le caractère pacifique et républicain. Ils ont pu également noter le caractère croissant des pressions émanant des forces de police obéissant à des commandes politiques.

Aujourd’hui, une quinzaine de Gilets des Pyrénées-Orientales sont privés de liberté, qu’ils aient été condamnés ou soient en détention provisoire. Plus d’une centaine sont dans l’attente d’un jugement, sous des motifs et des incriminations infondés relevant très souvent du simple prétexte et de l’arbitraire.

Le PG 66 appelle à ce que l’expression populaire puisse se réaliser pleinement dans un climat apaisé et serein. La répression à l’égard des Gilets jaunes n’y concourt pas.

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Fév 05

L’école de la confiance de Blanquer se défie de l’esprit critique

Francis DASPE est président de la Commission nationale éducation du Parti de Gauche et co-auteur du livre « Manifeste pour l’école de la 6° République » (éditions du Croquant, 2016).

Politis

La réforme du lycée se traduira par des cours d’Enseignement moral et civique (EMC) en classe complète en Seconde et en Première dès la prochaine rentrée de septembre 2019. Jusqu’alors, ces cours se déroulaient en demi-groupes afin de favoriser les échanges et les interventions du plus grand nombre des élèves. L’horaire d’EMC est désormais globalisé, sans la mention de groupes à effectifs réduits. C’est la fin des dédoublements tant appréciés par les enseignants et les élèves.

 

Il s’agit d’abord d’une mesure d’ordre purement comptable, aux seules fins de la réalisation d’économies budgétaires compulsives et de l’application désincarnée du dogme de l’austérité. Une telle disposition va également à l’encontre de l’esprit même de cette matière fondée sur la réflexion et le débat. Qu’en sera-t-il de l’apprentissage de l’esprit critique qui se forge notamment dans ces cours d’éducation civique ? C’est une sérieuse entaille au processus de formation du citoyen. Le ministre Blanquer dévoile de la sorte une bien curieuse conception de l’école de la confiance qu’il se fait pourtant fort de vouloir promouvoir tel un totem.

 

Nous sommes confortés dans l’idée que c’est bien le projet de société qui détermine la réalité des grandes lignes d’un projet pour l’école. Au-delà du cas presque anecdotique du sort réservé à l’enseignement de l’éducation civique, c’est le fait que cette disposition entre en résonnance avec la dérive autoritaire actuellement à l’œuvre au sein de cette majorité qui doit être mis en exergue. Les derniers débats parlementaires et la gestion des contestations le démontrent incontestablement.

En classe complète, avec de surcroît la généralisation d’effectifs surchargés, la nature des cours d’EMC va changer de manière significative. L’implication du plus grand nombre sera rendue mécaniquement plus difficile ; la construction patiente d’une position fondée sur la raison beaucoup plus aléatoire. L’argument d’autorité s’imposera à la recherche de l’argument et au maniement de l’argumentation, aux antipodes de la promesse de l’école de la République fidèle à ses missions fondatrices.

Peut-être le ministre Blanquer versera dans la facilité en reportant la responsabilité de la mesure sur les établissements. Au nom d’une autonomie accrue, il laissera in fine la décision ultime aux proviseurs des lycées dans le cadre de la répartition de la dotation horaire globale (DHG) allouée à chaque établissement. Ils devront alors gérer la pénurie, en mettant en concurrence les disciplines et les enseignants entre eux. Ce qui serait éventuellement redonné à l’EMC sera forcément enlevé à d’autres. Ce mode de fonctionnement managérial transféré aux chefs d’établissement suscite de plus en plus de rejet des supposés bénéficiaires, à l’exception d’une minorité de proviseurs fascinés par les mirages du chef d’entreprise biberonné au new management public.

 

L’école de la confiance de Blanquer s’éloigne irrémédiablement de l’école de l’émancipation qui constitue notre horizon. Le ministre doit revenir au plus vite sur cette mesure injustifiée et injustifiable. L’enseignement moral et civique, s’il veut viser à l’efficacité, doit se faire en classe à effectifs réduits. En reconnaissant à nouveau cette évidence correspondant à la réalité vécue par les élèves comme par les enseignants, le ministre Blanquer doit en conséquence réaffecter aux établissements les moyens nécessaires qui se sont volatilisés par ce tour de passe-passe de prestidigitateur.

L’école de la confiance alléguée se trouve très loin de l’objectif assigné à l’école que Condorcet voulait instituer : « former des citoyens qui s’en laissent pas conter mais qui entendent qu’on leur rende des comptes ». N’est-on cependant pas en droit de douter que cela constitue réellement l’objectif recherché par la majorité macronienne ? Ce qui pourrait expliquer que le ministre Blanquer est bien l’élève zélé de la Macronie et de la réalisation de son projet de société dévoilé depuis longtemps dans toute sa morgue, et qui conditionne si fort sa politique éducative…

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Jan 31

Blanquer et son « école de la confiance » ignorent les territoires ruraux de Cerdagne et Capcir

MESR

Le Parti de Gauche 66 dénonce avec vigueur le sort réservé par le ministère de l’Education nationale aux territoires ruraux de Cerdagne et de Capcir. Dans le cadre de la  prochaine rentrée scolaire, Cerdagne et Capcir paient une fois de plus un très lourd tribut à la politique purement comptable de la majorité macronienne. Ils subissent en effet de plein fouet les suppressions de postes et autres fermetures d’écoles au nom d’une austérité maintenue et même aggravée.

Depuis 2008, c’est une perte de plus 40 postes d’enseignants qui a été enregistrée. Aux fermetures d’école à Ur et Font-Romeu, s’ajoutent des menaces pesant à Targassonne et Bourg-Madame. Le regroupement pédagogique intercommunal des écoles de Font-Romeu et Odeillo s’est traduit par une baisse du nombre des professeurs des écoles de 12 à 6 depuis 2008 ! Le service public d’éducation mis à la diète, c’est le privé qui en profite : c’est ainsi que qu’une école privée a ouvert à Ur dans les locaux de la défunte école publique… Rappelons que le ministre Blanquer était déjà présent dans le cabinet du ministre Chatel sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy : il poursuit méthodiquement la besogne.

L’intérêt des élèves de ces territoires ruraux n’est clairement pas pris en compte. Les conditions d’apprentissage continuent à se dégrader notoirement : effectifs des classes en augmentation, éloignement croissant du service public d’éducation, déplacements de plus en plus longs, instabilité renforcée dans le cadre des regroupements pédagogiques intercommunaux, difficultés accentuées pour les échanges entre familles et écoles etc.

En fait, les territoires ruraux sont considérés comme une vulgaire variable d’ajustement pour financer dans un contexte de restrictions budgétaires les dédoublements des classes de CP et de CE1 dans les zones urbaines d’éducation prioritaire. Le gouvernement reste fidèle à une logique destructrice de mise en concurrence des territoires, alors même que la crise des Gilets jaunes démontre, entre autres, l’impérieuse nécessité d’une meilleure articulation entre urbain et rural.

Visiblement, « l’école de la confiance » promise par le ministre Blanquer ne prend absolument pas en compte les exigences particulières des territoires ruraux, plus que jamais oubliés et méprisés. Pour le Parti de Gauche 66, il est urgent d’instaurer l’école de la 6° République, qui passe par l’égalité des territoires et l’objectif d’émancipation de toutes les catégories du peuple, où qu’elles résident et étudient. Les écoles rurales sont un élément fondamental de l’attractivité des territoires de Cerdagne et Capcir. Les enfants du village doivent pouvoir aller à l’école du village !

Francis DASPE, président de la Commission nationale Education du PG  

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Déc 22

Les vœux du PG 66 pour 2019 : bonne année, bonne santé, bon hôpital !

PG sans FG

Le Parti de Gauche 66 adresse ses vœux de bonne année 2019 à l’ensemble des habitants des Pyrénées-Orientales.

Le PG 66 s’adresse à des populations durement éprouvées par les politiques nationales d’austérité, de précarisation, de mépris social qui se sont perpétuées de quinquennat en quinquennat, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron en passant par François Hollande.

Les derniers mois ont aggravé la situation : démantèlement du droit du travail, réduction du pouvoir d’achat pour l’immense majorité, casse des services publics, politique fiscale injuste etc.

Parmi les vœux de nouvelle année, celui, traditionnel, de « bonne santé » sera privilégié. En effet, ce vœu pourtant élémentaire doit faire face aux multiples tentatives de remise en cause de la Sécurité sociale, au projet d’attaque contre les retraites et le système solidaire par répartition.

Considérant qu’il n’y a pas de meilleur vœu pour l’immense majorité du peuple que celui-ci de « bonne santé », le PG 66 lance au cours des fêtes de fin d’année une campagne d’action en ce sens avec présences sur les marchés, distribution de tracts et collages d’affiches.

Le slogan de cette campagne d’action est le suivant : « Bonne année, bonne santé, bon hôpital ! ». Nous demandons le maintien de nos hôpitaux de proximité, une juste répartition des médecins sur le territoire, le tiers payant intégral, la fin des dépassements d’honoraires, l’éradication de la véritable plaie que sont les renoncements aux soins etc.

Pour reprendre une expression célèbre en l’adaptant à la situation, le PG 66 estime que « si l’hôpital était une banque, il serait déjà sauvé ! ».

Le PG 66 souhaite une bonne année 2019, combative, dont la trajectoire est toute tracée : de la résistance à la révolution citoyenne.

Catherine DAVID et Mickaël IDRAC, co-secrétaires départementaux du PG 66

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Déc 05

Le PG 66 en soutien à la Marche pour le Climat

PG sans FG

Le Parti de Gauche apporte son soutien à la Marche pour le Climat qui se déroulera à Perpignan le samedi 8 décembre et dont le départ est fixé à 14 heures 30 place de la République.

En plein climat de défiance et de mépris de la part d’un gouvernement qui fait la sourde-oreille face aux revendications des gilets jaunes, il convient de mener tous les combats de front et de continuer à œuvrer pour l’éco-socialisme, le climat, la transition écologique. Notre boussole en la matière est la règle verte : ne pas prendre sur la nature plus qu’elle ne peut régénérer. Notre responsabilité est d’œuvrer tout simplement à notre Avenir commun.

Alors que du 3 au 14 décembre les chefs d’États et de gouvernements de l’Union Européenne se réunissent en Pologne dans le cadre de la COP24 pour organiser leur inaction climatique ou désorganiser nos initiatives, le PG 66 appelle tous ses sympathisants à rejoindre en tant que citoyens en colère cette Marche pour le Climat qui est une cause d’intérêt général humain.

Comme l’affichait le Parti de Gauche dans ces précédentes campagnes d’action, « si le climat était une banque, il serait déjà sauvé ! ».

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