Le Parti de Gauche 66 récuse la caractérisation « d’extrême gauche » qui lui est attribuée dans le titre de l’article paru dans L’Indépendant de ce dimanche 26 février.
Sur quels critères peut-on classer une formation politique parmi les « extrême » ? D’abord par l’acceptation des principes républicains. Le PG et Jean-Luc Mélenchon promeuvent avec constance chacun des trois éléments de la devise « liberté, égalité, fraternité ». Tous ne peuvent pas en dire autant…
Ensuite par la capacité à rechercher des alliances en vue de créer des majorités politiques. Le PG a suivi cette stratégie, avec la mise en place dès 2009 du Front de Gauche puis avec le mouvement de La France Insoumise permettant un élargissement à la dynamique citoyenne en vue des présidentielles et des législatives de 2017. Là aussi, tous ne peuvent pas en dire autant…
Enfin par la volonté de réellement gouverner. La présentation du candidat Jean-Luc Mélenchon dès décembre 2016, « L’avenir en commun », le confirme sans ambigüité. A ce jour, tous les candidats n’ont pas dévoilé le leur tandis que d’autres programmes inabouties connaissant des fluctuations significatives…
Le Parti de Gauche se définit simplement comme (pleinement) de gauche. La confusion provient aussi de l’abandon de l’ambition de gauche par ceux qui au pouvoir ont multiplié reniements et renoncements.
Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66