Le Parti de Gauche 66 dénonce avec vigueur le démantèlement programmé du « Train jaune ». Il n’est, hélas, pas surpris.
Comment peut-il en être autrement dès lors que l’austérité reste le cadre indépassable des politiques publiques, nationale comme régionale ou départementale ? Comment pouvait-on croire que le fait de posséder des vice-présidences d’un Conseil régional à majorité socialiste dirigé par une ancienne ministre du gouvernement Valls protégerait le « Train jaune » ?
Le scénario, pourtant écrit à l’avance, se réalise avec tous les subterfuges cousus de fil blanc conduisant in fine à la privatisation : fragilisation d’un service public, filialisation, externalisation etc.
Dans ce contexte, le PG 66 dénonce donc aussi cette extraordinaire duplicité de certaines belles âmes. Les appels incantatoires à une pseudo unité de l’ensemble de la gauche, terme fourre-tout vide de sens politique après un quinquennat de reniements et de renoncements, apparaissent cruellement dérisoires.
Le PG 66 pense plus que jamais que le « Train jaune » a besoin d’une politique radicalement différente. Celle contenue dans « L’avenir en commun », programme de La France Insoumise, mouvement qui accompagne la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles et celles de ses candidats aux Législatives, constitue une garantie pour le Train jaune ». Car Jean-Luc Mélenchon et les candidats de La France Insoumise aux Législatives ne seront pas des grands naïfs mais des élus du peuple au service de l’intérêt général dans lequel s’intègre pleinement le « Train Jaune ». Il a besoin de constance et de cohérence pour espérer un « avenir en commun ».