Des effectifs d’internat et d’enseignement professionnel en hausse, la prise en charge des élèves avec les demandes de moyens d’actions éducatives répondant à l’aide personnalisée, aux mesures de prévention et de lutte contre décrochage et délinquance, à l’éducation à la citoyenneté, dans le but de permettre aux élèves d’être dans les meilleures conditions de formation, tout cela justifie la demande légitime de moyens constants au niveau de la vie scolaire du lycée de Céret. Le PG Vallespir soutient activement cette démarche. (Pour mémoire l’administration s’est engagée à maintenir des moyens existants, et ne respecte pas ses engagements pris et exprimés en public…)
Si des solutions existent par des ½ postes de contractuels non pourvus pour cette rentrée (voir Cabestany) , par des Assistants d’Education déjà rompus au service, admissibles au concours de CPE ou le préparant, il est anormal que les services académiques proposent des heures de « service civique universel » (payé 400 euros par mois, contrat de 8 mois) pour faire un travail éducatif exigeant une professionnalisation qui n’échappe à personne et surtout pas aux parents ! Tout cela se passe sur fond de politique éducative de « refonte »/casse des statuts existants et de mise en place de l’enseignement civique et moral !
Dans le sens de l’austérité « nous n’avons plus rien à donner ! », l’attitude des services de tutelle est éminemment politique et justifie le démantèlement du service public. Les citoyens, les partis progressistes se doivent d’alerter, de réagir, de soutenir. Comment trouve-t-on de l’argent pour rembourser des banques et pas les services publics qui sont les seuls garants de l’intérêt général ?
Un ½ poste de contractuel CPE représente 8000 euros /an et le ½ poste de CPE non pourvu du contractuel de Cabestany coûte autant en indemnité de chômage. Ne vaudrait-il pas mieux l’utiliser à Céret qu’en ½ chômage ? Que peut-on dire de cette gestion et de cette position de principe sinon qu’elle est bien politique ! C’est de besoin pour l’éducation de nos enfants dont il est question, non de gaspillage…
Que dire encore du refus opposé aux élèves de se réunir pour leur droit à l’information et à l’expression quand ces droits sont exprimés respectueusement et légitimement ? Rien sinon que le mépris pousse à l’action et que l’action peut ne pas être maitrisée…
Le PG en appelle au sens de la responsabilité de tous les acteurs du monde éducatif pour trouver une solution satisfaisante et permettre aux élèves et aux personnels d’effectuer leur rentrée.