Le Parti de Gauche 66 dénonce le regain ces derniers jours de la répression politico-judiciaire quant à la question catalane en Espagne.
Il condamne l’incarcération en fin de semaine dernière de plusieurs dirigeants de premier plan de la mouvance indépendantiste ; il s’insurge contre l’arrestation ce dimanche par les autorités allemandes de l’ancien président de la Generalitat en exil en Belgique, Carles Puigdemont.
Ces pratiques éloignent malheureusement l’Espagne de la démocratie et de l’Etat de droit. L’Allemagne de Madame Merkel, récemment renforcée par un gouvernement de « Grande Coalition » associant conservateurs, démocrates-chrétiens et sociaux-démocrates, se déshonore en se faisant pour l’occasion le supplétif d’un gouvernement espagnol de Mariano Rajoy aux abois.
Quelles que puissent êtres les options des uns et des autres sur la question de l’avenir institutionnel de la Catalogne, le PG 66 estime comme non négociables le respect de la liberté d’expression des différentes sensibilités et la préservation de la souveraineté populaire exprimée démocratiquement.
Contre les pyromanes irresponsables, le PG 66 appelle à l’abrogation de toutes les mesures qui restreignent et contraignent les bases les plus élémentaires de la démocratie, fondées sur la liberté d’expression, les droits de l’homme et la souveraineté populaire. C’est le seul plan de sortie de crise qui vaille en la circonstance présente.
Catherine DAVID et Francis DASPE, co-secrétaires départementaux du PG 66