Le Parti de Gauche 66 s’indigne du souhait du maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, de donner à deux rues de Perpignan le nom de membres de l’OAS et de l’extrême droite, Pierre Sergent et Hélie de Saint-Marc.
Au moment où les idées du Front National progressent dangereusement à Perpignan et dans les Pyrénées-Orientales, comme en témoignent les résultats du 1° de la Présidentielle, cette idée est particulièrement malvenue et choquante.
Quand on a les principes républicains chevillés au corps, on combat résolument le Front National. On n’acclimate pas ses idées, tantôt insidieusement tantôt ouvertement, par des sorties intempestives ; on ne promeut pas des représentants de ces courants d’extrême droite aux actes notoirement antirépublicains.
Une fois de plus, la connivence et la porosité de la droite locale tendance OAS avec l’extrême droite sont mises en évidence. Comme à Béziers ! Dans ce contexte, l’appel récurrent à un prétendu front républicain pour faire barrage au Front National ne doit plus faire illusion. Il relève plutôt d’un « grand cirque bassement politicien » où le cynisme décomplexé le dispute à un électoralisme de courte vue.
Le Parti de Gauche 66 tiendra à disposition de Jean-Marc Pujol un manuel pour combattre résolument et efficacement le Front National… C’est visiblement d’urgence…