En Marche !, le mouvement d’Emmanuel Macron, vient d’annoncer le report des investitures pour les élections législatives après le 2° tour de la présidentielle. Au flou de son programme, s’ajoute l’indécision sur l’identité des personnes chargés de le relayer dans les départements. Le PG 66 dénonce cette manœuvre politicienne dilatoire, digne d’un vieil habitué d’un système caractérisé par les mensonges et les faux-semblants. A la décharge d’Emmanuel Macron, nous comprenons bien qu’annoncer dès à présent la candidature dans les Pyrénées-Orientales de Jacques Cresta ou de tout autre cheval sur le retour familier des zigzags serait de nature à plomber immédiatement la campagne de la présidentielle !
De son côté, Benoît Hamon vient de recentrer son programme en s’essayant à l’improbable exercice de la synthèse hollando-solférienne. Il lui faut donner des gages à un appareil socialiste gagné aux idées socio-libérales, très loin des promesses des primaires. Il est pris au piège des primaires et de la réalité de l’appareil socialiste qui n’a rien appris d’un quinquennat de reniements : il lui faut désormais faire son chemin de Canossa et faire allégeance à ses vaincus de la primaire ! Le PG 66 considère la situation ubuesque.
Le PG 66 se demande avec qui Emmanuel Macron et Benoît Hamon gouverneraient-ils une fois au pouvoir. Pour être crédible, il faut toujours dire à la fois ce que l’on veut faire et avec qui le faire… Les masques tombent peu à peu enfin : ce moment de clarification est bienvenu !
En fait c’est très clair. Emmanuel Macron gouvernerait avec l’appui du Medef et des oligarchies d’un système qui le biberonne. Benoît Hamon devrait composer avec les députés Manuel Valls, Myriam El Khomri et autres hollandistes qui lui feront avaler force couleuvres.
Le seul candidat de gauche qui fera une politique de gauche avec des gens de gauche est Jean-Luc Mélenchon, le candidat de La France Insoumise. Il est le seul en situation de centralité politique sur un projet de transformation et de rupture. Samedi 18 mars, tous les chemins mèneront de Bastille à République pour le défilé de La France Insoumise à Paris.