Le Parti de Gauche 66 organise du 7 au 11 novembre 2014 une grande votation citoyenne dans les Pyrénées-Orientales. Elle portera sur la possibilité de révocation des élus en cours de mandat. Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale initiée par le Parti de Gauche.
Cette initiative illustre tant sur le forme que sur le fond ce que sera une 6° République pour laquelle nous militons. Sur la forme, la parole sera donnée aux citoyens par l’intermédiaire de votations citoyennes, aux antipodes des processus de disqualification de la contestation citoyenne. Sur le fond, le dernier mot restera en toutes circonstances aux citoyens qui veilleront au respect des promesses faites par les élus. Autrement dit, tant sur la forme que sur la forme, il s’agit d’appliquer concrètement notre slogan « place au peuple ! ». Une simple dissolution sans modification d’un cadre institutionnel ne suffira pas : c’est une fausse solution qui s’apparente à de l’enfumage.
Le PG 66 se déploiera sur les marchés et sur les places publiques muni d’urnes et de bulletins de vote. Il sera demandé aux citoyens s’ils veulent disposer du droit de révoquer des élus jugés insuffisants ou ne respectant pas leurs promesses. Bien évidemment, toute ressemblance avec des personnages réels ne serait peut-être pas fortuite…
Les élus doivent rendre des comptes au cours de leur mandat. Il faut en finir avec le système fondé sur l’irresponsabilité et l’impunité des élus dès lors qu’ils font une politique opposée à leurs promesses de campagne. On se souvient d’un candidat à la présidence de la République qui disait qu’il ne toucherait pas aux retraites, d’un autre qui proclamait que son adversaire c’était la finance, d’un maire sortant qui affirmait qu’il ne briguerait pas la présidence de la communauté d’agglomération… Qu’est-il advenu une fois leur élection réalisée ? L’âge de départ de départ à la retraite fut repoussé, la finance cajolée, la présidence de la communauté d’agglomération conquise à la hussarde !
La possibilité de révocation des élus rendra impossible de tels reniements de la parole publique, du moins sans conséquences pour leurs auteurs.